Benoît de Ruffray, P-DG d'Eiffage
« Dans le cadre de notre plan stratégique 2020, nous avons conforté notre ancrage local en France, densifié notre maillage européen et doublé notre activité hors d'Europe. Dans les concessions, nous soumissionnons pour des aéroports en France, dans des zones où nos métiers sont bien implantés. »
Les faits marquants de 2018
En janvier 2018, Eiffage a remporté le « mégalot » 16-1 du Grand Paris Express (GPE), en groupement avec Razel-Bec et TSO.
Montant : 1,84 Md € (HT).
L'international, dont l'Europe, pèse toujours plus lourd dans l'activité Travaux : le CA atteint 4,2 Mds € en 2018 (31 % du total), soit une hausse de 34,2 %. Elle repose pour moitié sur de la croissance organique. Trois acquisitions majeures ont été réalisées : l'espagnol EDS (Energie), le néerlandais Kropman (Energie) et le suisse Priora AG (Construction).
Les défis de 2019
- Sur le GPE, Eiffage doit gérer la montée en charge des travaux sur le 16-1, et attend « d'avoir davantage de visibilité » et de détails sur les futurs lots de génie civil et leur planning d'exécution. « Dès que nous disposerons de cette visibilité, nous réfléchirons », précise Benoît de Ruffray.
- Le groupe veut se diversifier dans la gestion des aéroports. Il est candidat à la privatisation de la plate-forme de Lille-Lesquin et confirme son intérêt pour celle de Toulouse-Blagnac.
- Eiffage attend le résultat de l'appel d'offres de mise en concession et travaux d'une section de 90 km de la Route Centre-Europe Atlantique (RCEA) dans l'Allier.
13,9 Mds €
Le montant du carnet de commandes des travaux au 31 décembre 2018 (+ 15 % par rapport à 2017) : 6,3 Mds € pour les infras ; 4,4 Mds € pour la construction ; 3,2 Mds € pour Energie Systèmes).
