L'audit des 49 collèges du Doubs aboutit à une conclusion financière impressionnante : pour remédier à la qualité médiocre de ce patrimoine, le conseil général devra investir 1 milliard de francs. Les analyses réalisées en 1997-98 par l'agence mulhousienne d'Afitest se conjuguent avec les résultats d'une enquête menée auprès des principaux de collège. Ces derniers ont mis en exergue les dysfonctionnements concentrés dans certaines salles de cours, lieux d'accueil et demi-pensions.
28 réhabilitations lourdes
Devant l'ampleur de la tâche, le conseil général du Doubs a défini une méthode qui doit permettre l'accomplissement de l'objectif en 6 à 7 ans. « Nous avons choisi d'intervenir un peu partout tout en démarrant les restructurations lourdes », explique Gilles Da Costa, directeur général des services.
Pour définir la programmation, la collectivité a classé les établissements en plusieurs catégories. Vingt-huit nécessitent une réhabilitation lourde. Parmi eux, trois chantiers jugés prioritaires démarrent cette année (voir les détails en rubrique « projets publics et privés »).
Une décision doit intervenir dans le courant du trimestre concernant le collège Voltaire à Besançon dont la réhabilitation, estimée à 64 millions de francs, reviendrait plus cher qu'une construction neuve.
Sept autres établissements, qui cumulent d'importants problèmes de bâti et de dysfonctionnement, seront modernisés dans les deux ou trois ans. Un délai de 5 ans s'appliquera à seize collèges, également vétustes, mais sans dyfonctionnement majeur.
Priorité a été donnée aux établissements de Maîche, Morteau et Sochaux.
