Didier Maingreaud, organisateur des Assises européennes du Paysage « Cet événement a confirmé l'intérêt d'un rendez-vous européen du paysage »

Manifestation -

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Partenaire historique de la Fédération française du Paysage depuis la première édition des Assises européennes en 2001, organisateur délégué et investisseur de l'événement, Didier Maingreaud (Cybergies) analyse leurs évolutions.

- Quel bilan dressez-vous de ces Assises ?

- Avec plus de 500 participants, elles ont montré une vitalité exceptionnelle dans une période difficile. La précédente édition, en 2007, avait compté moins de 350 participants.

- Qu'ont-elles eu de différent ?

- L'intention d'un rendez-vous européen entre maîtrise d'œuvre et maîtrise d'ouvrage n'a pas varié depuis 2001, mais son intérêt et son actualité ont été confirmés par cette édition. Le symposium de la FFP a élargi, avec les maîtres d'ouvrage, les réflexions du Grenelle avec une forme jusqu'alors ignorée. Le lancement de la démarche Cité Verte a permis un zoom sur le végétal en ville à partir d'une large focale européenne et l'association d'entrepreneurs comme « producteurs de débats » sur le paysage et le développement durable. Et la volonté collaborative des entreprises Philips et Citéos a permis la réalisation, exceptionnelle, dans le cadre des Rencontres Off, d'une illumination temporaire d'un parc urbain.

- Comment s'est traduite la participation européenne ?

- Un tiers des intervenants et 15 % des participants n'étaient pas français. Les traductions en trois langues ont favorisé la progression de cette présence internationale. Un atelier mobile s'est rendu en Allemagne, à Fribourg, et les participants étrangers se sont montrés fort intéressés par ceux d'Alsace et de Lorraine. Enfin, le « workshop » étudiant a réuni les six écoles françaises supérieures de paysage avec six de leurs homologues européennes. Quel plus beau symbole d'européanité du paysage et des Assises pouvait-on donner ?

- Les paysagistes ont-ils senti la nécessité de parler d'une seule voix avec l'ensemble de la filière ?

- Cela fait huit ans, depuis la première édition des Assises, que les concepteurs prônent cette nécessité. La collaboration avec l'interprofessionnelle des métiers du paysage pour l'organisation de ces Assises montre que c'est devenu une réalité. Et les partenariats nouveaux avec les maîtres d'ouvrage (AMF, Écomaires, Plante & Cité) soulignent l'intérêt stratégique de la filière auprès des décideurs.

- Quel est l'avenir des Assises européennes du Paysage ?

- Je souhaite une pérennisation en 2011 à Strasbourg, pour y confirmer la dynamique internationale et les liens avec les institutions communautaires. Pour le contenu, la FFP et la filière sauront, je n'en doute pas, proposer des réflexions toujours aussi passionnantes. Les « Rencontres Off » ont prouvé leur intérêt comme vecteur d'informations et d'échanges. Elles seront développées. La présence étudiante devra trouver une plus grande place. C'est une valeur ajoutée et une ouverture sur l'avenir. Le rêve européen initié par la FFP et Cybergies aura 10 ans en 2011. Nous comptons lui faire franchir une nouvelle marche, plus haute encore que celle de cette année !

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