Deux thèses de génie civil, l’une sur le contrôle non destructif des ouvrages en béton, l’autre sur la vibration des bétons modernes, ont été récompensées lors des sixièmes Entretiens annuels du Réseau génie civil et urbain (RGC & U) le 24 octobre (1). Décerné par des personnalités du monde professionnel et de la recherche, le « Prix du jury », qui distingue une thèse parmi cinq travaux présélectionnés, récompense Ngoc Tan N’Guyen du laboratoire I2M de Bordeaux pour « l’évaluation de la variabilité des bétons par techniques de contrôle non destructif ». Principale conclusion :
les techniques de contrôle non destructif permettent bien d’estimer, sur un ouvrage, la variabilité spatiale des propriétés du béton armé - et donc son hétérogénéité, rendant possible l’évaluation de l’endommagement des différentes parties de l’ouvrage. Le « Prix du public », par lequel les participants choisissent la meilleure thèse parmi les 32 posters présentés au cours de la journée, a quant à lui été attribué à Guillaume Grampeix de l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux pour sa thèse sur « la vibration des bétons modernes ». Il s’agissait de prédire le rayon d’action d’un pervibrateur (aiguille vibrante utilisée sur les chantiers) plongé dans un matériau cimentaire. Conclusion : « Il est possible de prédire le rayon d’action de la vibration en fonction de la rhéologie du béton et des caractéristiques de l’aiguille. Des singularités apparaissent pour les bétons modernes. » L’objectif des Entretiens du RGC & U, organisés par le ministère de l’Ecologie en partenariat avec la FNTP et l’Association universitaire de génie civil, est de favoriser les contacts recherche-entreprises. Ils permettent d’échanger sur les axes de recherche et les acquis récents.
