Démarche citoyenne - A Rennes, un joli scénario pour la Vilaine

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En plein centre de Rennes, la Vilaine coule sous une longue dalle construite dans les années 1960.

Si la Vilaine portait si bien son nom, les Rennais souhaiteraient-ils à ce point qu'on puisse encore mieux la voir et l'approcher ? En janvier dernier, le conseil municipal de la préfecture d'Ille-et-Vilaine a voté la redécouverte d'une portion du fleuve en se fondant sur le choix d'un jury citoyen.

L'année précédente, 30 habitants de la métropole bretonne ont réfléchi pendant six mois à la transformation de la dalle qui, en plein centre-ville, recouvre le cours d'eau depuis une soixantaine d'années, juste avant la confluence avec l'Ille.

Le groupe de travail a rapidement estimé qu'il fallait conserver la couverture sur le périmètre de la place de la République. Devant l'ancien palais du Commerce et à deux pas de la mairie, elle tient une position essentielle pour les liaisons piétonnes nord sud. Cet espace public devra cependant bénéficier d'un réaménagement dont il a bien besoin pour devenir un lieu plus agréable qu'il n'est aujourd'hui.

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Accès au plus près de l'eau. Il restait à trancher le cas des 6 730 m² de l'aride plateau de stationnement situé à l'aval. Fallait-il garder cette surface et la végétaliser ou la faire sauter ?

« Les coûts estimés étaient équivalents dans les deux scénarios. En effet, dans le cas d'un maintien, la dalle devait de toute façon être reprise dans son ensemble », précise l'adjoint à l'urbanisme, Marc Hervé. Le jury a opté pour la réouverture tout en souhaitant que le futur aménagement offre un accès au plus près de l'eau, par exemple grâce à l'installation de pontons.

Lancée en avril, la consultation de maîtrise d'œuvre doit aboutir à la fin de cette année, pour une livraison attendue en 2027.

A Lille, une même volonté de consulter la population a eu de tout autres effets. En juin dernier, les habitants de la ville nordiste et de ses environs ont ainsi été appelés à voter pour ou contre la remise en eau, totale ou partielle, de l'avenue du Peuple-Belge où la Basse-Deûle s'écoulait avant son comblement en 1930. A 124 voix près, l'option grand parc l'a emporté.

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