L’enjeu, fixé par François Hollande, est d’atteindre le seuil de 80 000 logements adaptés d’ici 2017. Selon l’Anah, deux millions de logements nécessitent une adaptation.
Conformément à leur lettre de mission, Pierre Mayeur, directeur de la Cnav et Isabelle Rougier, directrice générale de l’Anah, ont promu des idées pas chères :
- de l’information pour « sensibiliser » personnes âgées, aidants et professionnels et un guide technique à destination des spécialistes du bâtiment,
- un diagnostic « logement-autonomie » pour déterminer les besoins, avec formation à la qualité des travaux immobiliers et labellisation des entreprises,
- la mise en cohérence des politiques logement et gérontologie et une articulation entre les acteurs.
Les 55 propositions contenues dans le rapport ont le mérite d’exister. Seront-elles suffisantes pour relever le défi de proposer des logements de qualité, adaptés à ceux qui les habitent ? Le doute est permis quand aucune obligation de mise en accessibilité n’existe pour les logements existants, que 6 % de logements sont adaptés aux plus de 65 ans et que 30 % de la population dépasseront 60 ans d’ici dix ans.
Et si la réussite dépendait d’un autre choix de société ?