Hausse des créations d'entreprises dans la construction
9.147 entreprises ont été créées dans la construction en février, un mois où elles ont atteint un record historique au niveau national (57.748) grâce au niveau - lui aussi record - du nombre d'auto-entrepreneurs. Sur 3 mois, leur hausse est de 59,8% et sur un an de 55,5%.
Granulats : - 15,8% en janvier
La production de granulats continue d'être pénalisée par les intempéries. Selon les dernières statistiques de l'Unicem, elle est en retrait de 15,8% en janvier 2010 par rapport à janvier 2009. Sur douze mois, le recul est de 11,5%.
Coface : les défaillances se stabilisent
Un espoir ? La Coface note, au niveau national, qu' « en nombre, les défaillances d'entreprises se stabilisent à 67.714 sur 12 mois, le mois de février est en baisse de - 8,2% par rapport à janvier, reprenant la tendance baissière du dernier trimestre 2009 ». « Le coût des faillites pour les fournisseurs est en net recul en février » : - 31,6% par rapport à janvier et - 20,9% par rapport à février 2009. Sur 12 mois, le montant des encours fournisseurs est redescendu à 4,89 milliards (- 1,9% par rapport à janvier) contre 4,85 milliards fin février 2009.
Salaire mensuel de base: + 0,2% au T4
L'indice du salaire mensuel de base (SMB) de la construction a progressé de 0,2% au quatrième trimestre 2009, à la même vitesse que l'ensemble des secteurs. Sur un an, il a progressé de 2,2% (contre 1,9% pour l'ensemble des salariés), soit un gain de salaire en euros constants de 1,1 point. Mais ce gain est plus important dans la construction (+ 1,4 point) que dans le tertiaire (+ 1,1 point) et dans l'industrie (+ 1 point), selon les statistiques du ministère de l'Emploi.
Commentaire : l'évolution du salaire mensuel de base reflète la variation moyenne des salaires (hors primes et heures supplémentaires) dans les entreprises de 10 salariés ou plus. Cet indice ne reflète pas l'évolution du revenu des ménages mais l'évolution des grilles de salaires pour ceux qui ont un emploi à temps plein ou partiel, explique l'Afp qui rappelle que l'Insee prévoit en début d'année une croissance « très modérée » des salaires en raison de la hausse du chômage.
Focus sur l'énergie solaire (source : Precepta)
En 2015, la puissance du parc photovoltaïque devrait s'élever à 3.300 MWc et à 6.700 en 2020, selon une étude de Precepta. Pour la filière solaire thermique, elle prévoit une puissance installée annuellement de 1,7 million de m2 en 2015 et de 2,9 millions de m2 pour 2020 pour une capacité de production du parc solaire thermique d'environ 14.000 MWth. Mais à court terme, la situation est « fragile et contrastée ».
La filière solaire thermique a généré un chiffre d'affaires d'environ 800 millions d'euros en 2009 pour un total de 4900 emplois directs. « L'amont de la filière, dédié essentiellement à la fabrication d'équipements et de sous-ensembles, représentait 60% du chiffre d'affaires total et employait 65% des effectifs globaux », explique l'étude. « Ces activités ont été caractérisées par une
vague de concentrations à l'échelle européenne qui a vu naître des groupes chauffagistes géants à l'image du néerlandais BDR Thermea (De Dietrich Thermique, Baxi, Oertli), Bosch (ELM Leblanc, Buderus), Vaillant (Saunier Duval) ou encore Ariston Thermo Group (Chaffoteaux). La « désertion capitalistique » du secteur français (Clipsol et Jacques Giordano Industries faisant figures d'irréductibles) n'a heureusement pas eu de conséquences trop néfastes sur l'emploi industriel local ». « A l'aval, à coté des filiales de distribution et de commerce de gros des grands groupes chauffagistes et des exploitants de centrales héliothermodynamiques, des milliers d'installateurs indépendants (une large majorité de plombiers chauffagistes et un nombre non négligeable d'installateurs EnR) coexistent en attendant l'émergence d'opérateurs de plus grande taille comme au sein de la filière photovoltaïque ».
De son côté, la filière solaire photovoltaïque a généré un chiffre d'affaires d'environ 1,8 milliard en 2009 pour un total de 8900 emplois directs. Ce chiffre est pour l'essentiel dû à l'aval de la filière (installation et maintenance, exploitation des installations par les particuliers, les entreprises et bientôt les collectivités locales ou administrations publiques). « En amont, quatre pôles de compétitivité (Capénergies, Derbi, S2E2 et Tenerrdis) visent à stimuler les métiers industriels de la filière et faciliter l'émergence de champions français » car à ce jour l'industrie photovoltaïque française est « particulièrement faible et dominée par les filiales de distribution et de commerce de gros des grands fabricants mondiaux », hormis des sociétés comme Tenesol, Jacques Giordano Industries, Clipsol ou Solairedirect.