Malgré une période de cycle électoral théoriquement favorable, l’activité des travaux publics ne prend pas. C’est le constat d’étape de la note de conjoncture de la FNTP de mai 2023.
Sur un mois, l’activité en volume baisse de 3,6 %, mais augmente de 1,1 % en cumul depuis le début de l’année par rapport à 2022.
L’espoir d’un rebond de l’activité, attendu depuis des mois se fait tout de même sentir du côté des prises de commande. En mai, elles augmentent sur un mois de 18,3 %, avec un montant des nouveaux contrats qui atteint, sur les cinq derniers mois par rapport à 2022, +14,3 %.
Cependant, la FNTP tempère, et n’acte pas une croissance pérenne des prises de commandes puisqu’elles demeurent en légère baisse en euros courants par rapport à 2022. De plus, le lancement de grands projets en début d’année fausse l’analyse des tendances de fond, et les maîtres d’ouvrage font part à la fédération d’une forte hétérogénéité du marché.
Une baisse des heures travaillées
Par conséquent, les heures travaillées sont aussi en recul. Avec de surcroit un mois de mai marqué par les ponts et jours fériés, ce dernier se caractérise par un recul des heures travaillées en volume de 4,5 % par rapport à mai 2022. En glissement annuel, les heures intérimaires baissent de 3,5 % et celles des ouvriers permanents de 1,3 %.