Cela nous taraudait depuis plusieurs années… Là où la quasi-totalité des réseaux comptent leurs points de vente physiques, Répar’stores annonce le nombre de camions. Car chez le spécialiste des réparations, modernisations et remplacements de volets roulants, de stores, les clients ne viennent pas au showroom, c’est le professionnel qui vient à eux. Une originalité qui tient à la particularité de la marque. Répar’stores est d’abord un réseau de services : diagnostic et réparation ou remplacement quand la réparation n’est plus possible, ou pour compléter une menuiserie existante.
Revenir sur le terrain
Le sens et le goût du service, c’est aussi ce qui a incité Florent Guisneuf (40 ans) à rejoindre le réseau l’an dernier. « Je suis un pur produit du SAV. J’ai travaillé d’abord comme technicien chez un ascensoriste dans une entreprise spécialisée. Ensuite, j’ai évolué vers un travail en bureau d’étude indépendant où je faisais des expertises pour les assurances, des contrôles techniques d’ascenseurs, des suivis de chantiers, etc. J’avais envie de retoucher aux produits. »
Un ancien collègue avait déjà sauté le pas et rejoint Répar’stores. Il l’accueille pour une journée et finit de le convaincre. Son avenir est là. « On part du diagnostic, on échange avec le client pour trouver la bonne solution, et on la met en application. On suit toute la chaîne. Cela me manquait. »

Après une rencontre avec Guillaume Varobieff, codirigeant de l’entreprise, et six semaines de formation, le nouveau chef d’entreprise se lance fin 2020 à l’ouest de Paris, sur un secteur comprenant cinq communes des Yvelines - Chatou, Sartrouville, Montesson, Houilles et Carrières-sur-Seine - avec un apport minimal, puisqu’il n’y a pas de pas de porte. « Cela limite les risques et facilite les relations avec les banques ! » Outre les camions, l’entreprise compte un dépôt à Chatou pour stocker le matériel et bénéficie des services de la pépinière d’entreprise de Montesson pour la domiciliation postale et d’autres services.
Une structure légère, ultra efficace
Trois ans après son démarrage, l’entreprise a grandi. Florent Guisneuf emploie trois salariés – deux techniciens et une assistante – et a désormais sur la route trois camions. « Je prévois une embauche, et un achat de camion, l’an prochain mais le recrutement est très compliqué car il nous faut un technicien qui sache travailler de façon autonome, prendre des initiatives. »

Une fois qu’il a quitté sa base, le technicien doit en effet gérer seul son emploi du temps de la journée à partir de sa tablette, véritable cœur du système. Reliée au GPS du véhicule, il y transfère automatiquement les lieux de rendez-vous, les différents parcours, les coordonnées du client. Chaque camion parcourt 80 à 100 km par jour. « Chaque technicien a son emploi du temps, le gère et peut connaitre aussi celui des autres. C’est pratique lorsqu’une pièce nous manque. S’il y a un collègue plus proche que le dépôt, il nous dépanne. Cela évite les kilomètres inutiles. »
Une majorité de « petites » interventions
Le quotidien des techniciens Répar’stores est majoritairement composé de « petites réparations : remplacement d’une attache, une lame cassée, un moteur bloqué… », raconte Florent Guisneuf. Ces petits couacs qui empoisonnent la vie du particulier et que les sociétés d’installation rechignent parfois à venir régler. « C’est ce qui nous distingue de l’installateur. Nous, on répare. Sur les volets roulants encore sous garantie, nous avons des contrats avec certaines marques. »

Selon les cas et l’ampleur des réparations, soit un devis est dressé pour une intervention ultérieure, soit les réparations sont faites immédiatement. Dans le fourgon, véritable "trousse de premier secours", on retrouve l’essentiel des pièces, quincailleries mais aussi moteurs filaires et sans fil principalement des marques Somfy et Bubendorff, et les outils manuels ou électro portatifs pour intervenir. « La rapidité d’exécution est primordiale. Si on peut éviter de laisser un client dans le noir, c’est toujours mieux ! ».

Il arrive aussi, et de plus en plus, que les particuliers fasse appel à la société pour installer de nouveaux volets roulants ou stores « soit parce qu’ils ont eu nos coordonnés par le bouche à oreille, soit parce que nous sommes déjà intervenus chez eux. C’est pour cela que même la plus petite intervention compte. »
Parmi les évolutions récentes, l’ouverture de Répar’stores au BSO ainsi que, sur la zone de Chatou-Montesson, une demande croissante d’installation de moustiquaires. « La franchise assure les formation. Soit à son siège de Montpellier, soit à distance. Et en cas d’hésitation, nous avons aussi le support technique que le technicien peut appeler en directe. Cela nous aide et nous sécurise », assure Florent Guisneuf, qui s’apprête à agrandir son champ d’intervention. « Le franchisé de Franconville-Argenteuil prend sa retraite à la fin de l’année. Je vais lui racheter le secteur. » Pour quelqu’un qui voulait retrouver le travail sur le terrain, voilà qui devrait accroître encore le plaisir.