Dans le cadre du dernier Franchise Expo, Repar’stores a reçu plusieurs récompenses importantes de l’univers de la franchise. Que représentent-elles pour vous ?
Il y a eu d’abord le Ruban d’or, décerné par la Fédération Française de la Franchise. Il a été attribué à mon père, Roger Varobieff, puisque cette récompense est toujours attribuée à une personne, pas à une enseigne. Il avait déjà reçu le Ruban d’argent il y a quatre ans. Ce prix met en avant une personnalité qui a marqué le monde de la franchise et qui en fait évoluer les valeurs, qui apporte sa pierre à l’édifice. C’est une très belle reconnaissance, c’est très émouvant parce que Répar’stores a 14 ans. En 2021, nous avions reçu, également de la Fédération française de la Franchise, le trophée des Espoirs de la Franchise. Aujourd’hui, nous confirmons ces espoirs avec le Ruban d’or qui est une consécration. Il y a peu de franchises qui dépassent les 200 points de vente, seulement 5%, tous métiers confondus. Cela montre qu’aujourd’hui, il faut compter avec Répar’stores.
Vous avez également été distingués, dans une autre compétition, par vos propres franchisés ?
Tout à fait. Nous avons eu également le trophée de la Meilleur franchise de l’Indicateur de la Franchise. Fin 2022, nous avons fait faire un audit de nos franchisés, avec une cinquantaine de questions aux membres de notre réseau, pour obtenir un indice de satisfaction. Nous avons obtenu quasiment 96% de satisfaction de nos franchisés, ce qui a permis à Répar’stores, dans la catégorie des franchises de plus de 100 franchisés, la plus grande catégorie, d’être élue la meilleure franchise de France. Là aussi, c’est très émouvant car c’est un prix qui découle directement de l’avis de nos franchisés. C’est très précieux pour nous. Cela donne en temps réel l’état de notre réseau. Ce taux de satisfaction est important pour nous, pour nos 230 franchisés, mais aussi pour ceux qui s’apprêtent à nous rejoindre.

Votre réseau est très atypique puisque vos franchisés n’ont pas véritablement de point de vente – le franchisé à un puis des camion(s) – et du coup un investissement plus léger à l’entrée ?
Le concept Répar’stores a plusieurs atouts pour les candidats. L’apport est faible, 5000 € ; il n’y a effectivement pas de local commercial, donc on démarre vite car il n’est pas nécessaire de chercher un emplacement ; la structure et les charges sont légères puisque l’on part avec un camion.
C’est encore plus un atout actuellement avec l’explosion des prix de l’immobilier commercial, du chauffage, de l’électricité…
On est bien d’accord ! Tous ces avantages font que nous affichons un excellent taux de rentabilité car nous sommes sur un marché de niche où il n’y a quasiment personne. Nous sommes le seul réseau en franchise développé sur toute la France.
En revanche, en 14 ans, votre concept a tout de même évolué ?
Aujourd’hui, en effet, les franchisés démarrent tout seul, mais au bout de trois-quatre ans, ils ont trois ou quatre véhicules. A ce moment-là, nous les accompagnons pour qu’ils prennent des locaux. Mais ce ne sont pas des points de vente, pas des locaux qui reçoivent des clients, donc c’est un peu moins contraignants. Il faut un entrepôt de 150 m2, des bureaux pour un-e assistant-e et pour des réunions avec le franchisé. Mais on n’est pas sur des emplacements n° 1, cela peut être dans des zones d’activités. Aujourd’hui, une quarantaine de nos franchisés ont ce genre de locaux.
Vous annoncez un réseau de 230 franchisés et 400 véhicules. Quel est votre plus « gros » franchisé ?
Celui de Lyon compte une quinzaine de véhicules pour un chiffre d’affaires de 2,5 millions d’euros. Nous aimerions progressivement amener tous nous franchisés vers au moins quatre véhicules, ce qui veut dire un million d’euros de chiffre. Aujourd’hui, nous avons déjà plus de dix franchisés qui dépassent ce montant. Nous visons 500 véhicules et 100 millions d’euros de chiffre d’affaires pour nos franchisés à horizon 2025.
Vous travaillez également sur un élargissement de votre activité ?
Après le volet roulant, notre activité d’origine, nous avions déjà ajouté la réparation du store banne en 2017 et le store intérieur un peu plus tard ; Aujourd’hui, nous complétons avec la porte de garage, tout type de porte de garage. Essentiellement la sectionnelle, qui représente la plus grosse part du marché, mais aussi les portes basculantes, et tous les autres types.
C’est une première étape, mais nous souhaitons continuer à ajouter des activités, toujours liées à l’ouverture et à la fermeture de l’habitat, par exemple les portes, toutes les menuiseries et protections solaires motorisées. Nos clients nous sollicitent déjà pour ce genre de produit, car ils n’ont pas de solution aujourd’hui. Donc c’est une poche de croissance importante pour Répar’stores et une solution vraiment de services.

Répar’stores a également de grandes ambitions de développement en dehors de l’Hexagone ?
Oui. Nous textons actuellement le marché avec des pilotes dans différents pays. Nous l’avions déjà fait outremer à La Réunion, où même si c’est la France le marché est différent en termes de produits installés, cela fonctionne bien. Nous avons commencé le Luxembourg en juillet 2021 avec deux véhicule, bientôt un troisième, et le concept a été bien accueilli par les clients locaux. On y trouve des volets roulants un peu différents, des installations un peu différentes. ! En juillet 2022, nous avons abordé l’Allemagne, également avec deux véhicules, à Stuttgart, et c’est pareil : suite à l’accueil des clients – 75 avis Google 5/5 ! – qui n’ont pas d’autre solution pour réparer leurs volets roulants, alors qu’en Allemagne, le marché est presque deux fois plus important que le marché français ! Au mois de juillet prochain, nous allons attaquer l’Espagne – un marché de 100 000 volets roulants et énormément de stores aussi – et aucune entreprise pour les réparer. Nous serons à Barcelone, où notre partenaire Somfy a une usine…
Vous parliez d’adaptation, de produits un peu différents, quel type d’adaptation êtes-vous obligés de faire ?
Ça demande du travail. Avant de s’installer, nous regardons le marché avec nos fournisseurs qui travaillent déjà dans les pays concernés, nous récoltons des informations, les fiches techniques des produits les plus posés, on fait des clients mystères en demandant, dans ces pays-là, de faire venir les entreprises pour qu’on puisse récolter des devis et des façons de travailler. Après, on fait l’adaptation du concept, des prestations que nous proposons à nos clients, des prix car ils sont différents d’un pays à l’autre, c’est vraiment global. Ensuite, un fois installés sur place, nous continuons à faire évoluer le concept. C’est pour cela que notre ambition c’est d’abord d’installer à chaque fois un point de vente et deux véhicules, d’emmagasiner de l’expérience sur le pays avec ce pilote, avant de pouvoir développer plus rapidement.
Ce développement sur le marché européen est à la fois très ambitieux, mais aussi prudent et raisonné ?
Le marché européen est énorme et parfois complexe. Nous souhaitons, à chaque fois, bien connaitre le marché pays par pays avant de développer notre activité. Simultanément, nous allons poursuivre la montée en puissance de nos franchisés en France, avec l’embauche de collaborateurs pour capter les marchés et ainsi renforcer leurs positions.