Chantier Malville (44) s’offre 6 000 m2 de nouveaux revêtements

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L’aménagement du bourg, traversé par la RD 43 empruntée par de nombreux poids lourds, a fait l’objet d’aménagements successifs depuis une quinzaine d’année jusqu’à ce que la nouvelle équipe municipale, emmenée par son maire Daniel Allard, confie le projet d’une nouvelle tranche de travaux à un groupement composé du bureau d’études SOGREA et du cabinet d’architecture Paysages de l’Ouest.

Le site se caractérisait par la présence d’un carrefour sur la RD 43 et la proximité immédiate d’une école. Ce plateau devait être réalisé en pavés mosaïques. Suite à l’appel d’offres, les travaux ont été confiés au groupement ASPO/SACER Atlantique (sous traitant pour les enrobés) qui présentait une technique variante, en substituant à la solution classique pour la zone pavée terrassement, empierrement, couche de fondation en béton et pose de pavés 10x10x10, sur mortier/joints mortiers. Une alternative consistant à reprofiler/raboter l’enrobé existant, revêtir l’ensemble du chantier de l’enrobé prévu et coller le revêtement ultramince en granit dans le carrefour (440 m2). Une seule zone a été purgée, la RD présentant à cet endroit des déflexions insuffisantes, compte tenu du trafic de PL escompté.

Outre un léger avantage financier, l’utilisation du procédé ASCODAL a permis de gagner 3 semaines sur la neutralisation des zones pavées, sans interrompre la circulation sur la RD et de rendre moins dangereux la sortie des écoles pendant les travaux. Cette solution a également permis d’économiser 220 m3 de terrassement, l’empierrement et le béton correspondant ; la consommation de granit a été divisée par 8 (15 t au lieu de 118 t). L’existence d’une chaussée semi-rigide, revêtue sur une section, de revêtement ultramince collé, s’est également avérée plus rationnelle et sécurisante à la tenue dans le temps qu’une structure interrompue par une partie rigide recouverte d’un appareillage pavé sous une circulation poids lourd. Coût du chantier : 325 000 euros.

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