Après des tentatives en Espagne et dans le sud de la France, Spyland pourrait atterrir dans le Calaisis. La SEM Adevia, concessionnaire de la zone d’activité du Virval à Calais, a signé un accord de préférence avec la société Noraparc, porteuse de ce projet de parc d’attraction sur le thème de l’espionnage.
45 hectares réservés
Cet accord prévoit de réserver les 45 hectares nécessaires à l’opération pendant douze mois, à partir du 9 juillet. Muni de ce document, Noraparc mène des pourparlers pour trouver les investisseurs prêts à injecter les 500 millions d’euros requis par ce projet qui devrait créer 1 200 emplois. Selon son président, Bertrand Eliard, « trois investisseurs majeurs examinent le dossier ». Il souhaiterait en sélectionner un d’ici à novembre pour aboutir à la fin de l’année. Des pourparlers sont aussi menés avec des groupes hôteliers pour deux hôtels d’une capacité totale de 500 chambres, qui accueilleraient en basse saison une clientèle d’affaires.
Le directeur général de Noraparc, Patrick de Saint-Simon, travaille depuis une quinzaine d’années sur l’implantation de Spyland. 7,5 millions d’euros ont été investis en études de maîtrise d’œuvre, confiées au concepteur de parcs d’attractions JRA (Jack Rouse Associates), au spécialiste de parcs aquatiques White Water, et au cabinet d’architectes lyonnais CRB, chargé de préparer le dossier de permis de construire du projet français. La société ProFun, qui sera chargée de l’exploitation du parc d’attraction, intervient en tant qu’AMO pour la construction.