Le feu vert de Bruxelles concerne des aides publiques d'un total de 1,05 milliard d'euros consacrées aux travaux entrepris dans neuf stades: quatre nouveaux (Bordeaux, Lille, Lyon et Nice) et cinq rénovés (Parc des Princes à Paris, Saint-Etienne, Marseille, Toulouse et Lens).
"La France équipera neuf stades modernes et multifonctionnels. Ce faisant, elle garantira la bonne organisation de l'Euro-2016, tout en contribuant à la promotion du sport et de la culture en France et en permettant aux clubs et aux citoyens de bénéficier de ces infrastructures pendant de nombreuses années après la compétition", a déclaré le commissaire chargé de la Concurrence, Joaquin Almunia, pour justifier la décision.
La Commission a en effet considéré que ces aides publiques pouvaient être jugées "compatibles avec le marché intérieur" si elles contribuaient "à la réalisation d'un objectif commun de l'UE sans fausser indûment la concurrence".
Selon elle, les aides "sont limitées au minimum nécessaire pour garantir la mise en conformité" des stades "avec les exigences de l'UEFA".
Maurice Vincent, Président du Club des Sites Euro 2016, s'est réjoui dans un communiqué de la décision de la Commission européenne. "Cette décision vient saluer le travail mené par le Ministère des Sports, auquel le Club des Sites a été associé", poursuit le communiqué. "Ce sont ainsi 160 millions d’euros qui pourront versés par l’Etat aux villes hôtes, en attente pour certaines d’entre elles de ce soutien depuis 3 ans, dès le début de l’année 2014."