En approchant, en cette fin d'année, le cap symbolique des 50 adhérents, l'association Ecorse TP conforte sa vocation de pôle d'échanges entre les différents acteurs de la filière des travaux publics de Bourgogne-Franche-Comté, ainsi que l'a souhaité la fédération régionale à l'origine de sa constitution en 2011. A fin novembre, ses 46 membres se répartissent entre trois collèges : entreprises, collectivités-instutionnels et laboratoires-organisations, comme le Cerema.
Sensibilisation et diagnostic. A leur intention, l'association organise des réunions de sensibilisation et de diagnostic autour de thèmes transversaux, comme la prise en compte de la responsabilité sociétale - le sigle RSE figure dans l'appellation même d'Ecorse TP -, de l'économie circulaire, de la décarbonation ou encore des achats publics responsables. Sur le volet innovation, « nous redéfinissons notre rôle pour le rendre complémentaire du nouveau pôle de compétitivité de la filière Infra2050 », relève Christophe Ribette, président d'Ecorse TP. Avec cette structure de plus de 240 adhérents que l'association a montée l'an dernier avec le cluster Indura, son homologue d'Auvergne-Rhône-Alpes, et l'Institut de recherche en génie civil Irex, Ecorse TP devient un « passeur de relais, lorsqu'un projet d'innovation prend une forme suffisamment avancée », estime le président.
L'accompagnement d'Infra2050 bénéficie ainsi aux initiatives régionales comme la surveillance préventive de l'état des ponts au moyen de capteurs « passifs » (sans énergie) de la société SilMach de Besançon (Doubs) ou encore le projet « Issu », démonstrateur de solutions contre la surchauffe urbaine dans la métropole de Dijon (Côte-d'Or).