Lors de sa dernière séance plénière, le conseil général des Bouches-du-Rhône a décidé de débloquer une enveloppe de 100 millions de francs afin d'aider les communes à réaliser des travaux de proximité.
Il s'agit notamment de permettre aux collectivités d'investir dans de petites opérations, essentielles pour le développement de la vie locale, mais trop fréquemment différées au profit d'actions plus lourdes.
Travaux éligibles : aménagement du paysage urbain ; réalisation d'équipements sportifs (en dehors des gymnases) comme des pistes de skateboard, des murs d'escalade ou des terrains de jeux de plein air ; modernisation des voies et des réseaux ; construction d'ouvrages destinés à la protection de l'environnement ; ou encore rénovation de certains bâtiments communaux (écoles, mairies, structures de la petite enfance...).
Taux de la subvention : 80 % du coût (HT) des travaux, avec un plafonnement de 300 000 francs (TTC) par projet.
Les communes ou les groupements intercommunaux souhaitant bénéficier de cette opération doivent déposer leur dossier de candidature avant le 30 septembre.
Quatre critères seront retenus par le conseil général : l'utilité de travaux, réalisables rapidement, sans de trop longues études techniques, pour un montant permettant la passation de marchés de gré à gré.
Marcel Macario, nouveau président de la fédération BTP 13, estime que cette initiative « va incontestablement stimuler le tissu économique et social, améliorer la situation des PME et même des TPE (très petites entreprises) du BTP, et permettre de préserver, voire de créer des emplois nouveaux ».
Ce dispositif vient s'ajouter à deux dispositifs existants, crédités de 100 millions en 1996 : l'Adic (Aide départementale à l'investissement des communes), dont la vocation est de faciliter la réalisation de travaux d'intérêt général pour les communes de moins de 20 000 habitants ; et des contrats d'objectifs, réservés aux villes et aux groupements de communes de plus de 20 000 habitants.