Le ministre des Transports, Gilles de Robien, et la société d'autoroutes Cofiroute doivent signer ce mardi un avenant au contrat de la concession ainsi que le deuxième contrat de Plan pour la période 2004-2008. "Cette signature fonde sur des bases équilibrées les relations futures entre l'Etat et son concessionnaire", a commenté le ministère, alors que les relations entre l'Etat et le concessionnaire privé étaient très distendues depuis quelques mois.
La Cour des comptes avait estimé dans son rapport annuel 2003 que les relations entre l'Etat et Cofiroute "manquent de clarté", et avait pointé des retards dans la politique d'investissements du concessionnaire.
Ces relations avaient également été mises à mal après la pagaille routière des 4 et 5 janvier 2002 suite à des intempéries. Gilles de Robien avait alors sommé le concessionnaire privé de prendre un certain nombre de mesures.
Le onzième avenant au contrat de concesssion, signé par Gilles de Robien et le nouveau président de Cofiroute Henri Stouff, "règle définitivement les conséquences du changement de TVA autoroutière". Il "met au jour le coût et le calendrier des travaux pour les sections nouvelles du réseau Cofiroute sur les autoroutes A28 (Alençon, Le Mans, Tours), A85 (Angers, Tours, Verzion) et le projet de contournement d'Angers sur l'A11". Quant au deuxième contrat de plan, qui court sur la période 2004-2008, il précise "la politique d'investissement, la politique commerciale, les actions dans le domaine du développement durable, ainsi que l'évolution des tarifs".