Pas moins de 75 architectes ont répondu au concours d’architecture lancé par la Ville de Biarritz pour réaliser la Cité du surf, un centre scientifique et ludique sur le site d’Ilbarritz. C’est finalement l’Américain Steven Holl – associé à l’architecte Xavier Leibar – qui l’a emporté avec un bâtiment dépouillé, en partie enterré, qui reproduit l’ondulation des vagues. Un objet architectural sobre, « symbole de modernité », exemplaire sur le plan thermique, livré fin 2010 avec l’extension/rénovation du musée de la Mer existant. Un investissement de 35 millions d’euros pour les deux réalisations regroupées au sein du projet Biarritz Océan. Deux dossiers complexes pour lesquels la Ville a lancé un partenariat public-privé remporté par l’entreprise Vinci avec Dexia.
Projets hors normes
« En maîtrise publique, nous aurions eu plus de 250 marchés à gérer, c’était impossible ! », explique Didier Borotra, maire de Biarritz. « Ces deux projets sont ‘‘ hors normes ’’ en termes de construction. Le musée de la Mer, bâtiment Art déco classé ne peut être agrandi qu’en creusant le sous-sol. Quant à la Cité de l’océan, c’est un objet hautement technologique. » Dans le cadre du PPP, Vinci est le maître d’ouvrage de l’opération. L’exploitant (appel à candidatures en cours) fera l’objet d’une délégation de service public. Le contrat prévoit qu’il verse un loyer annuel de 1,8 million d’euros. Les deux structures devraient accueillir de 450 000 à 500 000 visiteurs l’an.