Le conseil général des Alpes-Maritimes, présidé par Charles Ginésy, a voté, fin décembre, son budget primitif 1998. En faible croissance de 2,8 %, sans variation des taux de contribution directe, il s'élève à 4,758 milliards (3,459 milliards en fonctionnement, 1,298 milliard en investissement). Priorité reste donnée au désendettement - les emprunts (environ 400 millions) demeurent inférieurs aux remboursements de prêts -, mais l'aide sociale progresse encore à 1,7 milliard de francs.
Les investissements proprement dits représentent environ 850 millions, dont 246 millions consacrés à la voirie départementale, 158 millions aux collèges (avec lancement d'un programme pluriannuel d'équipements sportifs une vingtaine de gymnases s'élevant à 200 millions), 107 millions à l'aide aux communes, 13 millions à la technopole de Sophia-Antipolis.
La politique financière actuelle devrait dominer jusqu'en 2001, avant que le conseil général appelle des montants d'emprunts beaucoup plus élevés qu'actuellement pour participer au financement des grands chantiers de la Côte d'Azur.