Un groupement canadien s'est vu attribué provisoirement le contrat de réalisation des études et l'exécution des prestations de suivi, contrôle et coordination du projet de construction de la ville nouvelle de Hassi Messaoud, dans le sud algérien, a-t-on annoncé samedi de source officielle.
Ce contrat a été attribué provisoirement au groupement SNC Lavalin International (chef de file canadien)-SNC Lavalin Maghreb (membre), qui avait présenté l'offre la mieux disante d'un montant global de plus de 38 milliards de dinars algériens (environ 330 millions d'euros, 420 millions de dollars US), a précisé l'Etablissement de la Ville nouvelle de Hassi Messaoud (EVNH) dans un communiqué cité par l'agence APS.
Trois autres groupements étaient sur les rangs : AECOM (chef de file américain)-The Louis Berger Group (USA)-Dar Al Handasah consultants (Liban), Korea Land Corporate (KLC, chef de file sud-coréen)-Saman-KT-Kunwon Heerim (Corée du Sud)-Sogreah (France) et IOSIS International (chef de file français)-EGIS (France), ajoute le communiqué.
Ce marché porte notamment sur l'exécution des prestations concernant la réalisation d'études d'avant projet détaillées (APD) ou l'exécution des voiries et réseaux divers (VRD) du site de cette ville future sur le plus grand champ pétrolier du pays, à 800 km au sud-est d'Alger.
D'un coût global de 6 milliards de dollars, le projet de la nouvelle ville de Hassi Messaoud sera réalisé dans un délai de 96 mois dont 16 pour les travaux d'engineering, toujours selon même source.
Couvrant une superficie de 4.483 hectares, le "nouveau Hassi Messaoud" doit compter 80.000 habitants et comprend un "îlot énergie" qui constituera le quartier général des compagnies pétrolières opérant sur les champs pétroliers avoisinants.
Il est également prévu des immeubles administratifs, des instituts universitaires, des centres de formation, de recherche et de développement, des lieux et centres de culte, des équipements et établissements du sport, ainsi que des zones d'activités pour la production de biens et services liés aux activités énergétiques et universitaires, souligne APS.
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