Comment situez-vous l’action du département ?
Je suis de ceux qui pensent qu’il faut des pôles d’équilibre territorial pour ne pas tout concentrer à Lyon. Bourg-en-Bresse en est un. Nous devons aider l’agglomération burgienne à jouer ce rôle, à condition qu’elle n’absorbe pas d’autres pôles plus petits, comme Montluel ou Ceyzériat par exemple, qui sont des pôles de proximité indispensables sur le plan de la vie sociale avec les services publics qu’ils regroupent. Dans cette optique, le renforcement du Centre d’études universitaires de Bourg et de l’Ain (Ceuba) qui accueille 650 étudiants sur le site de l’ancienne Charité et la rénovation de cet outil économique majeur qu’est Ainterexpo participent de cette nouvelle dynamique territoriale que le département soutient. En ce qui concerne la rocade, la partie la plus importante est réalisée. Pour la suite de ce chantier, on va se donner le temps de la réflexion pour voir comment les flux évoluent. C’est aussi une question de financement.
