A L’Agence d’urbanisme, forte de 90 spécialistes de haut niveau, est un lieu « ressources » pour la connaissance du territoire. Elle opère dans le projet urbain et la planification urbaine depuis 1979. Les villes de Villeurbanne et de Lyon et la région Rhône-Alpes ont rejoint les fondateurs : l’Etat, le Grand Lyon et le département du Rhône.
L’Architecte conseil est un professionnel au talent reconnu, extérieur à la ville. Il participe à la commission de consultation préalable des permis de construire. Catherine Furet (photo) occupe la fonction depuis 2002.
B Le plan Bleu permet de retrouver le contact avec l’eau. L’ambition affichée dans les années 90 se concrétise sur des sites comme Miribel-Jonage (photo). L’aménagement des berges du Rhône en est la meilleure déclinaison aujourd’hui avec un sillon végétal et minéral de 5 km entre ville et fleuve.
C La Charte de la qualité architecturale et urbaine de la Ville de Lyon réunit la Ville, le service départemental de l’architecture et du patrimoine du Rhône, les promoteurs-constructeurs de la région lyonnaise, les bailleurs sociaux, l’ordre et le syndicat des architectes. Objectif : « Aboutir ensemble à cette exigence culturelle, économique et sociale ».
La Consultation en équipe constituée opérateurs/concepteurs est désormais une constante de La Confluence (site d’exception), ou de La Duchère (grand projet de ville, site exceptionnel). Une procédure qui fait école et qui suscite l’intérêt des architectes.
E Epris d’architecture est le nom du prix initié par la Ville pour la reconnaissance de l’architecture « ordinaire ». Basé sur la confiance entre l’architecte et le maître d’ouvrage, il offre « une contribution précieuse au renouvellement respectueux de la ville », selon Gilles Buna, adjoint délégué à l’urbanisme.
I L’Inter-Scot regroupe les dix territoires (avec leur Schéma de cohérence territoriale, voir Scot) organisés autour de l’agglomération selon une double idée : chacun contribue au développement de la métropole, tout en exprimant son identité forte.
L Le plan Lumière imaginé à la fin des années 80, sur une idée d’Alain Guilhot (photo), met en scène la vie nocturne de la ville. Il a favorisé l’éclosion d’une école lumière lyonnaise avec les Fachard, Jéol et autre Hutinet, exportateurs de savoir-faire pour le compte de la Ville à Saint-Pétersbourg, La Havane, et Ho-Chi-Minh-Ville.
P Le PLU (plan local d’urbanisme) dessine la ville de demain : il concilie les intérêts locaux, communaux et d’agglomération. Adopté en 2005, il est le 1er document intercommunal de France. Ses objectifs : affirmer le développement durable comme mode de croissance et insister sur le cadre de vie.
Le PLH (plan local de l’habitat) vise à réduire la fracture spatiale et sociale. Son adoption en 2004 à l’unanimité exprime la solidarité d’agglomération. Solidarité renouvelée et unanime en janvier 2007 pour le second PLH ! Conséquence : un record de logements construits en 2006 et un doublement des logements sociaux en cinq ans. Une exemplarité reconnue.
S Le Schéma de cohérence territoriale (Scot) lancé en 2005, fixe l’organisation de ce territoire de 72 communes afin de préserver un équilibre entre l’urbain, l’industrie, le tourisme, l’agriculture et la nature. Mots clés : environnement, solidarité et développement, avec à l’horizon 2030, 300 000 à 500 000 habitants supplémentaires sur l’aire urbaine.
V Vélo’V. Plus grand service de location de vélo jamais offert au monde, Vélo’V connaît un succès grandissant… encouragé par les grèves des transports publics ! En 2007, 400 stations offriront 4 000 vélos à des cyclistes qui pédaleront dans les rues de Lyon et de Villeurbanne où le réseau de pistes cyclables se développe sur des axes sécurisés.
Le plan Vert, né en 1990, est réactualisé à l’échelle de l’agglomération en projet nature avec la volonté de maîtriser l’étalement urbain. Ce réseau d’espaces naturels, agricoles et paysagers répond à la diversité biologique, à la préservation de l’eau des bassins versants, etc.
U Le schéma directeur d’Urbanisme commercial organise une politique active de développement des centralités commerciales, centres de quartiers et de communes, en cohérence avec la politique d’aménagement du territoire.
Z On compte une cinquantaine de ZAC (zones d’aménagement concerté) dans l’agglomération ; elles facilitent l’intervention sur l’ensemble des composantes de la vie du site à aménager. Le Grand Lyon délègue, le plus souvent, la maîtrise d’ouvrage à une société d’économie mixte.
La ZPPAUP (zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager) prend en compte des territoires à la qualité patrimoniale avérée. Elle fait ses preuves aux Gratte-ciel à Villeurbanne et sur les pentes de la Croix-Rousse à Lyon.