Maisons de villes Sur l’allée des Hélices, juste à l’arrière de l’opération construite par GPAA, le programme prévoyait la réalisation de quatre maisons de ville. Toutefois, cette typologie de logements semble ne pas remporter un grand succès commercial sur l’île de Nantes. Le promoteur a donc préféré faire de cet espace aux allures de serres une surface de 340 m² de bureaux, qui ont donc été acquis par GPAA. D’avoir l’architecte de leur logement pour voisins ne semble pas tellement émouvoir les habitants. « Ils savent que nous sommes là mais ils ne sont jamais venus frapper à notre porte », remarque Gaëlle Péneau.
Nouvelle vue Si Gaëlle Péneau a eu un peu de peine d’abandonner sa vue sur la Loire, le nouvel environnement végétal n’est pas désagréable non plus. Les deux étages de bureaux en open space sont orientés plein sud, « mais toute la façade est équipée de vitrage haute performance qui ne laisse donc pas passer les UV », note Gaëlle Péneau. Par mesure d’économie d’énergie, l’agence est par ailleurs dotée d’une ventilation mécanique double-flux. Par ailleurs, la moitié des fenêtres est montée sur châssis coulissant et peut donc s’ouvrir. Si l’on ajoute l’ombre portée de l’ancienne halle, les lieux devraient pouvoir rester frais. « On verra comment ça se passe cet été », remarque prudemment Gaëlle Péneau.
A droite en entrant La salle de réunion se trouve au rez-de-chaussée, juste à côté de l’entrée de l’agence. Ici la discussion réunit Gaëlle Péneau, au centre, avec, à sa gauche, son associé Thierry Bellanger et à sa droite les architectes Claire Nissoux, Raphaël Fichet et Pascal Courant.
Equipes tournantes A part les associés, les architectes n’ont pas de bureaux attribués. Ils bougent ainsi en fonction des équipes de projets qui peuvent se former. Ici l’architecte Océane Follador. Le mobilier aussi a été conçu en interne et notamment les tables à charpente métallique et plateau en médium laqué.
Astuce Ce petit panneau inclus dans le plateau des bureaux cache un plumier. Une astuce de conception.
Faites main Les locaux de l’agence sont accolés au niveau des parkings de l’immeuble et seule sa façade sud est ouverte. Les autres parois, aveugles, sont donc idéales pour aligner des mètres d’archives. « Pour les ranger, 200 boîtes en bois ont été construites par un des associés », raconte Gaëlle Péneau. Sur cette photo : Nadège Albrecht, architecte.
Décoration minimale Les rangées de boîtes et les fenêtres ne laissent pas beaucoup de murs apparents dans l’agence. Reste le dos des étagères pour afficher photos ou documents de travail. L’ornementation des bureaux est de toute façon assez minimale « d’autant que nous venons de nous installer. Il n’y a pas encore l’épaisseur du temps », remarque Gaëlle Péneau. Quant aux maquettes, il n’y en a pas trace. Non pas que l’équipe ne produise pas des maquettes d’études, mais la plupart d’entre-elles ont été jetées lors du déménagement.
Sous les toits En plus des deux étages de bureaux, l’agence dispose de quatre petites mezzanines. L’accès en est exigu et leur espace est restreint mais des postes de travail supplémentaires ou de petites salles de réunion peuvent trouver leur place sur trois d’entre-elles. La dernière est occupée par un local technique. Ici, Delphine Coriou, architecte associée (en haut) discute avec l’architecte Christèle Culos.
Conversation verticale Gaëlle Péneau et Delphine Coriou font un point…
Conversation verticale (fin) … avec l’architecte Maël Clavier.
Au premier étage, au fond Gaëlle Péneau a son propre bureau au premier étage, derrière celui de Muriel Laise (ici à gauche), associée et assistante administrative et financière. Mais cachée derrière son étagère de livres, l’architecte trouve qu’elle est un peu trop à l’écart de son équipe.
Agence avec jardin Le temps des pique-niques sur les quais de Loire est peut-être révolu, mais le jardin des Fonderies est sans doute un lieu tout aussi idéal pour faire une pause cigarette. De gauche à droite : Najia Mennoune, assistante technique, Muriel Laise et Gaëlle Péneau.
Nantaise Nantaise de naissance, Gaëlle Péneau aurait pu envisager de déménager son agence en région parisienne, où elle développe aussi des projets. « La question s’est posée », admet-elle mais le choix a été fait de rester à Nantes avec une équipe bien constituée. Depuis quelques mois, GPAA a toutefois un bureau à Paris.
Récréation Dans le hangar du quai des Antilles, les équipes se détendaient en jouant au ping-pong mais dans les locaux de l’allée des Hélices, l’espace était trop restreint pour la réinstaller. Désormais on peut se défouler sur ce baby-foot rutilant. Il a été acheté lors la coupe du monde de « football de table » qui s’est tenu dans une salle de sport voisine.
Découvrez le témoignage de Sandrine Porterie qui nous partage son parcours au sein du Groupe et nous plonge au cœur de l’agence d’Aix-en-Provence qu’elle dirige aujourd’hui.