Trois ans après la création de son entreprise vendéenne, Styl’façades, Valérie Caillaud a gagné son pari. Forte d’un développement régulier, la gérante développe aujourd’hui un procédé utilisé depuis plus de trente ans en Allemagne, l’isolation thermique par l’extérieur (ITE). L’ITE repose sur l’utilisation d’une combinaison de matériaux : polystyrène, sous-enduit et treillis d’armatures, régulateur de fonds et enduit de parement organique. Ce procédé répond aux nouvelles normes environnementales et thermiques.
Enfin, pour pérenniser l’activité, Styl’façades déménagera en septembre prochain sur une zone industrielle voisine, dans des ateliers plus spacieux (450 m2 implantés sur une superficie 2 500 m2).
Travaux dans le neuf
et en rénovation
« J’ai créé cette entreprise à l’âge de 39 ans ; c’était le moment ou jamais », confie-t-elle. Fille d’un entrepreneur en maçonnerie et ravalement, Valérie Caillaud connaît bien ce secteur du bâtiment ; elle travaillait comme secrétaire comptable dans l’entreprise paternelle qui a dû déposer le bilan cinq ans après son rachat. « Perdre son emploi est un traumatisme, mais peut être aussi une opportunité, souligne-t-elle. Le secteur des enduits m’a paru un créneau possible pour repartir. »
Trois salariés lui font alors confiance et la suivent dans l’aventure. L’ex secrétaire-comptable crée ainsi une entreprise d’enduits de façade, spécialisée dans les travaux neufs et de rénovation, intervenant pour des particuliers, des constructeurs de pavillons individuels NF, des architectes, des maîtres d’œuvre ou encore en sous-traitance, pour des maçons. Les contrats se succèdent dans le bocage vendéen et deux départements limitrophes, les Deux-Sèvres et le Maine-et-Loire. Ce qui amène Valérie Caillaud à recruter rapidement 4 personnes.
Soutenue par l’association Vendée Entreprendre et son prêt d’honneur, Valérie Caillaud a été parrainée par Christian Drouault, directeur de l’entreprise de construction de réseaux électriques Garczynski Traploir, située à Chantonnay. « J’ai pu compter sur lui à chaque décision importante, mais ce parrainage arrive à sa fin. Je vais devoir voler de mes propres ailes ! J’ai dû m’imposer dans ce milieu parfois machiste, mais je peux m’appuyer sur une bonne équipe, qui a toute ma confiance », conclut la créatrice de Styl’façades.
