Onze directions interdépartementales des routes (DIR) vont remplacer, en novembre, la centaine de directions départementales de l'équipement (DDE) pour cause de décentralisation, a annoncé mercredi Patrice Parisé, directeur général des routes au ministère de l'Equipement et des Transports.
"A la suite de la décentralisation, les deux-tiers du réseau national ont été confiés aux collectivités territoriales", a indiqué M. Parisé lors d'une conférence de presse, en précisant qu'"un changement d'organisation était totalement et absolument nécessaire".
Juridiquement, ces nouveaux services ont été créés par décret du 16 mars 2006.
De fait, alors qu'une DDE gère aujourd'hui 3900 km de routes, elle n'en aurait plus que 120 km à sa charge si aucune réorganisation intervenait.
Ce sont donc désormais onze DIR qui vont gérer, entretenir et exploiter le réseau routier national non-concédé. Pour plus d'efficacité, elles seront sous l'autorité d'un préfet unique et recouvriront de "grands itinéraires" en s'affranchissant des limites administratives du département comme c'était le cas pour les DDE.
Pour les projets routiers neufs de l'Etat, le pilotage est transféré du niveau départemental au niveau régional grâce à la création de 21 services de maîtrise d'ouvrage au sein des directions régionales de l'équipement.
Cette réorganisation "a été menée parallèlement au transfert de 18.000 km de routes nationales aux départements" qui deviennent de facto des routes départementales, a ajouté M. Parisé.