Désencombrer l’espace public, concilier économie d’énergie et qualité des ambiances, tel est le projet développé par l’équipe du designer Marc Aurel. Dans toutes les rues, à l’intérieur de l’octogone, sont ainsi posés sur les façades des petits projecteurs avec une micro-optique équipée d’une source à iodure métallique permettant de diviser par deux la puissance pour un niveau d’éclairement équivalent. Un éclairage plus scénographique sera adopté au droit des archipels, des rotules urbaines de l’octogone et des places, dans la volonté de créer des ruptures dans les parcours nocturnes. Par exemple, sur la partie la plus élevée de la place Saint-Pierre (ci-dessous), 12 mâts de 14 m de hauteur, espacés de 20 m, viendront jouer avec le feuillage des arbres, créant un effet de sous-bois. En partie basse, des petits appareils à diodes seront encastrés dans les contremarches des gradins en suivant le calepinage, et des points lumineux intégrés dans la rambarde de l’escalier. Le mur de soutènement du quai de la Garonne sera, lui, mis en lumière avec un appareil fixé à son sommet. Le long du quai, des petits plots solaires à diodes marqueront la frontière avec l’eau.
