Axe routier essentiel de l’ancienne capitale des Gaules, long de 1 800 mètres et fréquenté quotidiennement par 47000 véhicules, le tunnel de la Croix-Rousse a fait l’objet en 2013 d’une très importante rénovation afin de le rendre conforme aux normes instaurées depuis l’accident du tunnel du Mont-Blanc. Une mise en sécurité passant par la création d’un second tube que le Grand Lyon n’a pas envisagé comme une simple galerie d’évacuation, mais aussi comme un moyen de développer les modes de transport alternatifs dans la ville.
Large de 10 mètres et parallèle au tube existant, auquel elle est reliée par 11 issues de sécurité (une tous les 150 mètres), cette « traboule géante » accueille ainsi trois voies de circulation : une piste cyclable bidirectionnelle, une voie de bus en site propre et un trottoir pour les piétons. Assurée par des équipements de sécurité active et passive (signalisation lumineuse, niches de secours, capteurs d’atmosphère, accélérateurs de ventilation, vidéosurveillance, téléphones, détection automatique d’incidents…), la sécurisation de l’ouvrage passe également par l’exploitation du progiciel WinCC OA de Siemens.
Un système de supervision qui permet de chapeauter l’ensemble des dispositifs de contrôle-commande des tunnels lyonnais en intégrant la voix et l'image. En cas de problème dans un ouvrage, la solution à base d’automates programmables (Simatic S7-400) déployée par les équipes de Vinci Energies offre la possibilité d'intervenir immédiatement depuis n'importe quel poste d'exploitation sur les fonctions techniques (barrières, ventilation, sas de sécurité…) afin de mettre en œuvre le scenario le plus adapté à chaque situation.
