Les professionnels toulousains de la promotion immobilière ne cachent pas leur satisfaction. Le bilan de l'année 1996 en matière de logements se révèle en effet particulièrement positif avec une progression des ventes de 44 % sur l'ensemble de l'agglomération et de 50 % sur Toulouse ville, alors que la croissance moyenne se situe au plan national autour de 10 %. Particulièrement significatif, la mise sur le marché de nouveaux programmes a progressé de 34 %, alors même que le délai d'écoulement, en moyenne huit mois sur l'agglomération, est redevenu fluide.
« Ces résultats témoignent du dynamisme retrouvé de l'économie régionale particulièrement sensible sur l'agglomération, estime Paul Mateu, président de la Chambre syndicale régionale des promoteurs-constructeurs.»
Le marché retrouve sa vraie dimension
Mais on doit l'attribuer également à la convergence de trois facteurs : la baisse des taux, les dispositions gouvernementales, comme la loi Périssol, et des prix particulièrement raisonnables sur l'agglomération. L'année 1995 représentait un étiage en matière de ventes de logement. Le marché retrouve aujourd'hui sa vraie dimension tout en restant relativement fragile avec un niveau de vente qui devrait s'établir dans l'avenir entre 2 500 et 3 000 ventes par an. »
