Présenté par le maire Dominique Baudis, le budget primitif de Toulouse représentera en 1999 environ 3,7 milliards de francs, dont 1,08 milliard de francs d'investissements. Pour la première fois, en 1999, cas unique au plan national, la ville connaîtra un niveau d'endettement nul. Une situation qui autorise une capacité d'autofinancement de près de 1,3 milliard.
Toulouse peut ainsi se prévaloir d'un niveau d'investissement par habitant d'environ 3 000 francs, le plus élevé des grandes villes de France.
Outre la participation de la ville à la construction de la future ligne B du métro, qui implique en 1999 un versement de 120 millions de francs au syndicat mixte des transports en commun, et le redéploiement des services municipaux (40 millions de francs), les investissements permettront la poursuite de la politique d'équipements, en particulier en matière culturelle : médiathèque (58,6 millions), musée des Abattoirs (30 millions), Zénith (29,5 millions), extension de la fondation Bamberg (10 millions), etc.
Le maire annonce aussi sa volonté de poursuivre la baisse de la pression fiscale, de 1,5 % en 1999 après 2 % en 1998.
MAQUETTE : Sur un milliard d'investissement, le projet de médiathèque doit consommer près de 60 millions de francs.
