Serge Ferrari, fabricant de toiles destinées à la protection solaire, à l’architecture tendue, aux mobiliers et aux structures modulaires, a fait un point vendredi 10 juin sur sa démarche sociale et environnementale.
Un projet RSE, pensé « comme un « tamis » décisionnel quotidien », ainsi que l'a défini Sébastien Baril, président du directoire, pour lequel le groupe a mis en place, en 2022, une nouvelle gouvernance opérationnelle.
Celle-ci se matérialise par exemple par l'installation d'un comité RSE, appelé à jauger les projets de l’entreprise à l'aune des trois piliers sur lesquels Serge Ferrari a décidé de développer sa politique RSE : l’humain, l’environnement et l’innovation durable.
Des objectifs quantifiables
« Derrière chacun de ces piliers, nous avons des engagements structurés, mesurables et quantifiables », précise Fanny Allarousse, manageur RSE.
Serge Ferrari veut ainsi appliquer une politique « +=0 », qui consiste à avoir une croissance d’ici 2030 à "zéro impact" environnemental ou humain.
Cela se traduit par trois éléments de mesures : 0 heure de travail pénible ou non qualifié supplémentaire ; 0 unité d’énergie non renouvelable en plus, soit 30, 322 millions de Kwh en moins par rapport à la croissance estimée du groupe ; et 0 matière vierge non agrosourcée en plus, soit une réduction de 13 000 t.
Pour cela, l’entreprise compte s’appuyer en partie sur son projet Loop, qui développe des toiles à base de produits 100 % recyclés.
Il s'agit du troisième pilier, l'innovation durable, dont font partie l'écoconception et la valorisation des déchets.
Si l’organisation est en place, il reste à Serge Ferrari à appliquer ses ambitions RSE. Tous les ans, un rapport sera diffusé en interne comme en externe, afin de rendre transparentes les évolutions environnementales et sociales du groupe.