Diminution de la circulation automobile, accroissement de la part des transports publics et baisse de la mortalité due à la voiture… selon le maire de Paris Bertrand Delanoë, la politique parisienne de déplacements donne ses premiers fruits.
Dans une tribune publiée par le Monde daté de vendredi, le maire répond aux détracteurs de la politique de transports menée depuis l'arrivée de la gauche à l'Hôtel de Ville.
"Depuis avril 2001, le volume de la circulation a diminué de 15% à Paris", écrit-il. "Parallèlement, les chiffres de la RATP - seule autorité compétente en la matière - confirment que l'offre de transports collectifs a augmenté : de plus de 6% pour le métro et 8% pour les bus".
"Autre paramètre rarement pris en compte : depuis 2001, le nombre de personnes tuées dans un accident de la circulation à Paris a baissé de plus de 50%", ajoute M. Delanoë.
Quant à la pollution atmosphérique, il relève qu'elle dépend de facteurs dont beaucoup échappent à la Ville comme "la propagation de polluants qui ignorent les frontières". Airparif, ajoute-t-il, a d'ailleurs noté une "baisse globale" de polluants dus au trafic routier.
M. Delanoë répondait ainsi, notamment, à une étude de deux universitaires publiée le 13 décembre sous l'égide de l'Automobile Club, selon laquelle les couloirs de bus élargis à Paris ont accru embouteillages et émissions de polluants, sans augmenter la fréquentation des bus.