Il faut saluer les intentions (renouvelées) depuis quelques mois de l’Ordre des architectes d’Ile-de-France, afin d’essayer d’introduire un tout début de débat de ce genre.
Mais ne faudrait-il pas que ce "débat", démocratique de surcroît, soit organisé sous forme de "Grenelle bis de l’environnement" avec plusieurs groupes de travail… De déjà faire une catharsis générale des problèmes en place, par les mots contre les maux… De prendre en compte les nouvelles problématiques de notre société, de notre début de siècle, de notre civilisation en crise (et déjà connues) pour un nouveau projet de l’architecture et du cadre bâti (pour ne pas dire de l’urbanisme… pour faire court).
Afin d’éviter d’éventuelles "dérives", déjà présentes et qui risquent de se généraliser encore plus à terme - la résignation, la chasse aux sorcières, la censure, la régression… tous les mauvais maux déjà bien connus et qui reviennent en général par temps de crise, il faut sortir de cette impasse.
Il faut des idées nouvelles, de nouvelles façons d’aborder les problèmes, une nouvelle sagesse, de nouvelles règles, une nouvelle "raison"…
Et il faut faire déboucher ce débat sur une Loi sur l'architecture (quel joli mot), type "77" revue, corrigée et totalement complétée.
La question de ce vaste défi utopique est posée. Mais ne faudra-t-il pas passer un jour par là, de gré ou de force ?
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