Quelle est pour vous, au plan professionnel, votre plus belle réussite?
Sans aucun doute le bâtiment de l’académie de formation du Mont-Cenis à Herne-Sodingen (Allemagne, 1997), un bâtiment pilote en termes de développement durable, et ceci bien avant que la Halle Pajol (Paris 18e) ne soit achevée (septembre 2013). Le bâtiment fonctionne aujourd’hui à plein régime. Il a très bien vieilli, sans aucune transformation ni rajout. Il est même de plus en plus beau avec le temps !
Quel serait votre plus grand échec ou, à tout le moins, votre plus grand regret?
Je déplore que le développement durable soit si peu présent, de manière systématique et approfondie, dans le champ de la pensée architecturale et constructive, en neuf ou en rénovation. La volonté politique marque le pas. Les grands architectes ne s’en emparent pas. Le désintérêt semble à peu près total. Pourquoi ? Sans doute parce que le sujet est complexe et qu’il remet en question l’écriture architecturale même… Il faudrait que la dynamique reparte !