Interview

« Pierreval est rompu à la reprise d'entreprises en difficulté », Frédéric Carrère, fondateur de Carrère Promotion

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Frédéric Carrère, fondateur de Carrère Promotion

Un an après son placement en procédure de sauvegarde, Carrère Promotion rejoint le groupe Pierreval. Pourquoi ce choix ?

Nous étions en grande difficulté depuis 2022.

Etant exclusivement tourné vers la vente en défiscalisation, la fin du Pinel nous a été fatale. J'avais demandé ce placement pour gagner du temps et initier des démarches afin de trouver un repreneur. Le rapprochement avec Pierreval a pris une année, pendant laquelle nous avons mené cinq opérations en copromotion, dans les Hauts-de-France et l'agglomération toulousaine.

Pierreval est pourtant positionné sur les ventes en bloc aux bailleurs sociaux…

Justement, c'est pourquoi j'imaginais qu'il avait mieux traversé la crise que nous. J'avais par ailleurs déjà travaillé avec Yann Doffin [président du groupe Pierreval, NDLR], il y a quinze ans. Enfin, je savais qu'il était rompu à la reprise d'entreprises en difficulté puisqu'il a racheté le promoteur breton Céléos à la barre du tribunal de commerce en 2009, puis de Finaxiome, basé à Amiens, dans les mêmes conditions en 2012.

Quelle forme va prendre cette intégration ?

Pierreval reprend le groupe Carrère, finance son fonctionnement et les salaires, mais nous ne disparaissons pas complètement. Pour ma part, je vais manager sous la bannière Carrère Promotion une équipe de 30 personnes et me consacrer uniquement au développement foncier et à la commercialisation, tandis que Pierreval montera toutes les opérations, de l'appel d'offres jusqu'à la réalisation. Nous visons l'équivalent de 600 logements par an à moyen terme.

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