La ligne nouvelle Perpignan-Figueras, qui mettra Barcelone à 50 minutes du Castillet, n’entrera en service qu’en février 2009. Mais la perspective d’un rapprochement avec la métropole catalane exerce déjà un effet dynamisant dans une agglomération qui, loin de Paris, s’efforce aujourd’hui de prendre son avenir en main.
La population de Perpignan, longtemps déclinante, est repartie à la hausse au tournant des années 2000. Et l’extension progressive de la communauté d’agglomération donne cohérence à un ensemble urbain qui regroupe désormais plus de 200 000 habitants. Dans ce contexte, l’effacement de la frontière avec l’Espagne est moins perçu comme une menace que comme un atout. Même si les bénéfices attendus de l’arrivée du TGV font l’objet d’avis partagés. Un signe : c’est un opérateur catalan, le groupe Sacresa, qui a été retenu pour financer et construire le pôle tertiaire et commercial qui abritera la future gare TGV. Face au nouvel hôtel d’agglomération.



