Parc urbain Un nouvel espace vert à Thiais

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« Les terrasses du soleil », le nouveau parc aménagé dans le quartier de Grignon à Thiais, a ouvert ses portes le 2 juin. Il a été conçu par l’agence Pena et Pena (Paris).

De la placette située en belvédère, chacun peut profiter de la vue du jardin, quelque que soit l’heure du jour ou de la nuit. Le ruban d’eau forme un miroir qui renvoie les rayonnements sur les terrasses ensoleillées. Là-bas, poussent les oliviers, protégés par la levée de terre et le mur de pierre d’où jaillissent 3 fontaines. Les grands pins parasols abritent encore cet adret et réduisent la présence des constructions situées à l’arrière. De part et d’autre, une lisière boisée de pins sylvestres, de chênes verts et d’oliviers de bohême protège aussi des grandes proximités et laisse s’échapper au loin les 2 perspectives obliques. En entrant par le portail du couchant, le promeneur traverse la lisière en un premier seuil. Le jardin se dévoile alors avec un grand miroir aux rives débordant de plantes florifères : les lysimaques, les asphodèles, les salicaires, les iris, les astilbes, les acanthes… Dans l’eau flottent des lotus. À gauche du chemin, la pelouse laisse place à un tapis souple où jouent les petits enfants. Le passage du second seuil réserve une surprise : le versant incliné dessine un théâtre de verdure où viennent se perdre les murets. On s’étend volontiers sur cette nappe enherbée qui s’infléchit en plein midi. Le chemin se poursuit alors en rampes successives, parmi les oliviers et les sonorités des cascatelles des fontaines. Les murets servent d’assises, et les gens s’y installent à l’ombre des arbres argentés pour passer un moment à lire, à converser… On atteint ainsi la fontaine des sources, jaillissant d’un mur de pierre qui domine les terrasses. En redescendant, la pelouse laisse place à un rectangle protégé d’un filet où se récréent des jeunes. On peut reprendre la promenade en rejoignant l’autre rive par un ponton de bois qui enjambe le ruban d’eau. Si l’on poursuit vers le Sud, on passe un second seuil, planté de saules blancs et de charmes formant une nouvelle porte végétale. Avant d’atteindre le portail du levant, la salle du cadran nous accueille. Un grand cyprès y forme le gnomon et les heures du jour sont signifiées par des pierres gravées. La nuit, les lampes solaires s’allument et constellent le jardin d’une myriade de lumières.

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