ChOC » à Villers-Saint-Paul (Oise). C'est le nom d'une chaudière bas carbone actuellement testée sur la plateforme chimique, près des usines Chemours et Arkema. Sa nouveauté ? Lors de la combustion du gaz, l'air est remplacé par de l'oxygène, ce qui permet de concentrer le CO2 en sortie. Capturé ensuite sous forme liquide, il peut être utilisé ailleurs, par exemple pour fabriquer du e-fuel.
Essais jusqu'à fin 2O25
« L'idée, c'est de proposer une alternative aux chaudières biomasse », explique Pauline Plisson, la directrice innovation de Naldeo. Le bureau d'études pilote le projet qui réunit 16 acteurs français et des partenaires comme Engie Solutions, GRDF et TotalEnergies.
Le montant de l'investissement, soutenu par l'Ademe et France 2030, s'élève à 4,1 M€. Le programme d'essais dure jusqu'à la fin de l'année. Ensuite, ces chaudières bas carbone de 3 MW seront proposées aux industriels à un prix qui n'a pas encore été communiqué.