Normandie : le BTP interroge sa capacité d'adaptation

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Construire ou rénover ? C'est l'une des questions posées par la Cellule économique régionale de la construction (Cerc) Normandie lors de sa première rencontre organisée le 27 novembre à Caen (Calvados). La thématique - « La filière construction de Normandie s'adapte » - a été choisie pour évoquer l'ensemble des incertitudes auxquelles sont confrontées les entreprises du BTP, notamment leur adaptation aux enjeux environnementaux. Recyclage, réhabilitation et sobriété foncière ont été les principaux leviers évoqués Si les acteurs du secteur veulent développer recyclage et réemploi, des freins restent à lever. C'est le cas pour le granulat. Dans un contexte de difficultés d'accès à la ressource minérale, seuls 10 % des 16 millions de tonnes de granulat utilisées chaque année dans la région proviennent du recyclage. Pour développer la filière, Paul Cadieux, directeur général de la sablière Capoulade, a souligné l'importance de disposer d'un meilleur maillage des zones de recyclage et de développer le transport et le fret.

Valoriser l'existant. Sur le volet réhabilitation, Florian Leclercq, gérant de Bati'Nat, a souligné : « Avec les aides, elle n'est pas plus chère que la construction. De surcroît, elle agit sur la valorisation du patrimoine et permet une montée en compétences des artisans. » Quant à la sobriété foncière nécessaire à l'atteinte du zéro artificialisation nette, Pascal Henry, directeur général de la Dreal Normandie, a précisé : « Notre région est gourmande en foncier. Entre 2009 et 2018, quelque 19 200 ha ont été artificialisés, no-tamment pour construire du logement neuf, ce qui entraîne de la vacance dans l'ancien. Une trajectoire qui n'est pas so utenable. »

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