Depuis lundi, les Nantais peuvent utiliser un des 700 "bicloo" mis en libre service dans la ville, par le publicitaire JC Decaux.
Comme à Paris ou Lyon, le parc à vélos et sa maintenance sont financés via les recettes publicitaires tirées de nouveaux panneaux d'affichages.
Le dispositif nantais est aussi le même qu'à Paris et à Lyon. Déposé sous le nom cyclocity, il permet, grâce à un abonnement annuel, journalier ou hebdomadaire, d'emprunter gratuitement un vélo la première demi-heure et de poursuivre la location selon un tarif croissant au fil des heures.
Nantes est ainsi la dixième ville française à adopter le système cyclocity, et la dix-septième à se doter d'un parc de vélos partagés.
L'entreprise américaine Clear Channel ayant remporté, en 2000 et pour quinze ans, le marché du mobilier urbain nantais, ce contrat permet à JC Decaux "de se repositionner sur la ville", souligne Jean Rocher, directeur régional de l'entreprise.
Le bicloo, pesant 22 kg, a été construit par la société Lapierre et est empruntable dans une des 79 stations réparties tous les 300 mètres de l'île de Versailles ,au Nord, à la place de la République au Sud.
Dominique Dupont, animateur éco-mobilité au sein de l'association Place au vélo regrette cette densité réduite à un périmètre de 6km2. "Les stations sont très rapprochées c'est dommage ! Nous aimerions que les prochaines soient installées en périphérie pour permettre aux usagers de combiner les modes de transport", explique-t-il.
On pourra aussi regretter qu'un système de casques en libre service ne vienne toujours pas accompagner celui des vélos.
En tout cas, il ne fait aucun doute que les stations mises en place tourneront à plein régime car ce mardi soir, le bicloo comptait déjà 620 abonnements annuels?
E.L.