« Le projet Seine-Arche est en marche », estiment Jacqueline Fraysse, députée-maire de Nanterre, et Michel Calen, respectivement présidente et directeur général de l'Etablissement public d'aménagement Seine-Arche (Epasa), créé le 20 décembre 2000. En un an, l'équipe de l'EPA a approuvé le dossier de création de la ZAC Seine-Arche (119 ha), lancé les travaux de démolition des viaducs de la RN314 (sens Paris-province), signé une promesse de vente pour le terrain sur lequel sera construite la troisième tour de la Société générale. Enfin, trois équipes pluridisciplinaires, dont les mandataires sont Christian Devillers, Bruno Fortier et Treuttel-Garcias-Treuttel, viennent d'être retenues, dans le cadre d'un marché de définition, pour l'élaboration du projet d'aménagement de ce secteur qui s'étend sur 3 km, de la Grande Arche à la Seine. Après un travail en commun de quatre mois, un cahier des charges définitif sera établi. Ensuite, chaque équipe travaillera de son côté. Le (ou les lauréats) sera désigné en septembre 2002.
« Il faut désenclaver et restructurer les quartiers tout en redonnant une vocation urbaine aux grandes infrastructures de transport», précise Jacqueline Fraysse. Ce projet de recomposition urbaine devra aussi prendre en compte le fait que le territoire concerné s'inscrit dans le prolongement de l'axe historique de Lenôtre et en constituera le dernier signal marquant.
Le programme envisagé (1) porte sur la construction de 600 000 m2 shon répartis entre 205 000 m2 de bureaux, 290 000 m2 de logements et 100 000 m2 d'équipements publics et privés auxquels viendront s'ajouter les équipements de proximité. Les dépenses d'aménagement sont évaluées à 244 millions d'euros (1,6 milliard de francs) auxquels s'ajouteront 106,77 millions d'euros pour les projets structurants.
Parallèlement à l'élaboration du projet urbain, la ville de Nanterre va réviser son PLU (Plan local d'urbanisme). Le directeur général de l'EPA souhaiterait pouvoir engager les premières opérations à partir du printemps 2003.
(1) Ce programme inclut celui de la ZAC Rouget-de-l'Isle (5 ha) déjà opérationnelle.
