Implantée à Kervignac, près de Lorient, Celt a réalisé en 1997 un chiffre d'affaires légèrement supérieur à 5 millions de francs. « Sur cet exercice, 70 % de notre activité provenaient des opérateurs de télécommunications pour lesquels nous installons des sites. Mais notre métier consiste aussi à mettre en place des systèmes antichutes sur les immeubles », explique Maurice Goc, gérant de cette EURL dont le statut devrait bientôt évoluer. Et d'ajouter : « En fait, tous les travaux en grande hauteur nous intéressent et ce, qu'il s'agisse d'intervenir sur un château d'eau ou sur un immeuble comme celui de la tour Bretagne à Nantes. »
D'ailleurs, Maurice Goc n'est pas peu fier d'avoir pu installer les lignes de vie horizontales qui serviront d'antichutes aux intervenants chargés de l'entretien du Stade de France à Saint-Denis. « Depuis deux ans et demi, nous avons des marchés dans toute la France, mais notre zone de prédilection reste le Grand Ouest », ajoute le responsable.
Au pied des locaux qui abritent Celt, s'élève un pylône de 45 m. « C'est d'abord un site d'opérateur, mais en terme d'image c'est bénéfique. En outre, cela nous sert de site de formation », ajoute-t-il. Avec une moyenne d'âge de 33 ans, l'équipe de Maurice Goc est majoritairement constituée de personnes qui sont arrivées chez Celt avec un bagage d'électrotechnique mais sans compétence particulière pour les travaux en grande hauteur. « Un premier stage de deux jours et demi est complété par un stage destiné à maîtriser les manoeuvres en rappel. »
Lorsque la grande vague d'investissement des opérateurs de télécommunications sera passée, Maurice Goc compte sur l'entretien des pylônes mais aussi sur la partie installation d'immeubles qu'il veut développer.
