Les broyeurs de végétaux. Comment ça marche ?

Rien ne se perd, tout se transforme… Cela vaut aussi pour les déchets verts qui, grâce au broyeur, trouvent toujours une seconde vie. Encore faut-il choisir l’appareil approprié.

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Contraints par la législation, les gestionnaires de parcs, de jardins, d’espaces verts, d’espaces naturels et d’arbres d’alignement, se doivent de valoriser leur production de déchets végétaux suite à leurs opérations de coupe, de taille et d’abattage. Désormais, il leur est en effet interdit de les brûler à l’air libre ou de les abandonner sur place, aux abords des chantiers d’entretien. Si l’on y ajoute l’obligation qui leur est faite de procéder à leur valorisation, on comprend alors mieux leur intérêt pour les matériels dont on peut affirmer qu’ils ont « le vent en poupe » et permettant ce type de traitement, autrement dit, les broyeurs de branches.

Valorisation obligatoire.

Ces appareils permettent en effet de réduire considérablement les volumes de déchets obtenus puisque, selon les types d’appareils auxquels on fait appel, la nature et l’importance des végétaux (on a souvent coutume d’utiliser comme unité de mesure ou comme « étalonnage », le diamètre des branches à traiter), on considère que leur taux de réduction volumétrique se situe généralement dans un rapport de 1 à 5 voire à 7 pour certains engins. Ces performances permettent de les transformer, comme le législateur, rappelons-le, les y oblige, en matière valorisable. Brindilles et branches de faibles diamètres, après traitement, pourront alors devenir composts et amendements pour les massifs floraux ou les pelouses et même pour le domaine agricole. Les déchets de diamètre un peu plus importants pourront être transformés en matériaux de paillage pour les pieds de plantations afin de conserver l’humidité du sol et d’empêcher la flore indésirable de se développer. Enfin, les gros bois, après un passage dans les déchiqueteuses, se métamorphoseront en « plaquettes », de plus ou moins grandes dimensions, qui pourront être utilisées comme matière combustible pour alimenter les différents réseaux de chauffage des bâtiments ou des installations municipales (écoles, ateliers, bureaux…) et même des habitations.

De 5 à 60 m

3

/h.

Les broyeurs de branches et autres végétaux, indépendamment de leur type et de leur puissance, fonctionnent sur un principe similaire. Les déchets sont introduits dans une goulotte soit par un opérateur à pied positionné derrière celle-ci, soit par un engin équipé d’un grappin si les végétaux sont de dimensions très importantes. Un système de broyage réduit ensuite la matière, la transformant en copeaux, en plaquettes ou en broyat, celle-ci étant ensuite dirigée, par l’intermédiaire d’une turbine vers une autre goulotte pour la conduire jusqu’à la benne d’un camion, d’une remorque ou, pour les plus petits modèles, directement au sol, en tas. Selon la puissance, la nature et le diamètre de la végétation traitée ainsi que les systèmes de broyage dont ils sont équipés, la productivité de ces appareils se situe entre 5 et 60 m/h.

Pour tous les besoins.

Les broyeurs de branches actuellement disponibles sur le marché couvrent tous les types de chantiers, de celui de l’amateur éclairé à celui du professionnel. Selon leur usage et leur système de broyage, ils sont soit autonomes - donc équipés de leur propre motorisation - celle-ci pouvant approcher, pour les plus gros modèles, les 700 ch, soit alimentés par la prise de force d’un tracteur (de 15 à 300 ch selon le modèle de broyeur), soit à déplacement manuel pour les plus petits d’entre eux. -

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