52 200 entreprises du secteur de la construction ont déjà utilisé des produits entrant dans le champ du Syndicat national de la fermeture, de la protection solaire et des professions associées (FFB-SNFPSA). Ce chiffre est issu d'une étude de l'institut I+C commandée par l'organisation professionnelle, réunie en assemblée générale à Paris le 13 mars. Et il signifie que le SNFPSA, qui comptabilise actuellement 750 adhérents, a une bonne marge de progression en tant qu'union de métier. "Grâce à cette étude, nous savons quelles sont les forces en présence", affirme Bruno Blin, son président. Cela permettra également à l'organisation de définir plus précisément ce qu'est une entreprise adhérente ou potentiellement adhérente du SNFPSA.
Le SNFPSA souhaite prendre les devants en répondant aux attentes des professionnels, entre autres par la création d'un groupe de travail "Installateurs". Il vise à aider les chefs d'entreprise à faire le point sur leurs compétences (juridique, commercial, qualité, chantier...). "Toutes les obligations du chef d'entreprise y sont recensées avec les mises à jour, corrections éventuelles à apporter", précise le syndicat. Ce guide est en cours de rédaction et sera disponible au second semestre.
"Améliorer la qualité des prestations"
Ce travail de structuration du syndicat et de meilleure définition du métier est d'autant plus important que la profession, à l'image du secteur du bâtiment, est en pleine révolution verte. "Nous avons un gros travail à faire pour améliorer la qualité de nos prestations", estime Bruno Blin. Sur les questions environnementales, le syndicat a d'ailleurs rappelé ses initiatives de l'année 2012 : mise en place d'une filière mutualisée de collecte et de traitement des déchets d'équipements électriques et électroniques issus des fermetures et protections solaires, publication de seize fiches de déclarations environnementale et sanitaire, implication de l'organisation dans la création du site www.paroisvitreesrt2012.fr permettant de calculer les propriétés de parois vitrées courantes (auquel plusieurs bureaux d'études techniques se sont inscrits).