La colonne vertébrale verte du plus grand site du port autonome de Paris commence à se dessiner à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) : parallèle à la route qui traverse d’est en ouest l’emprise de 400 ha, la ligne encore discontinue d’un arboretum couvre une piste cyclable. L’établissement public d’État rebondit sur un projet qui lui donne l’occasion d’exprimer sa volonté d’ouverture au regard du public : réalisée à 60 %, la voie verte arborée de 3,5 km se situe sur le tracé de la véloroute Paris Londres, en cours d’achèvement. En 2012, Atelier 9, entouré de sept structures spécialisées, dont Paule Green pour le paysage, a livré le schéma d’orientation et de développement durable. Sa mise en œuvre revient à l’équipe de maîtrise d’ouvrage du port, assistée par l’agence AEI et ses partenaires. Le cahier de prescriptions paysagères se décline au fil des opportunités offertes par les changements d’affectation des terrains loués aux industriels et aux logisticiens sur 90 % de la zone. En repoussant les limites de ces emprises, le port dégage l’espace où se développe l’arboretum. L’exécution des travaux revient à ID Verde, titulaire d’un marché quadriennal qui comprend également l’entretien des espaces verts. Après le traitement, au premier semestre 2015, des anciennes emprises du spécialiste des pipelines Trapil, reprises par le transporteur local Trans Di, la prochaine étape se jouera l’an prochain sur les 15 ha libérés par l’ex-usine de flocage de Renault.
