« Le store et la fermeture font aujourd’hui partie intégrante du bâtiment », s’est félicité Bruno Blin, président du Syndicat national de la fermeture, de la protection solaire et des professions associées (SNFPSA – FFB), lors d’une conférence de presse donnée le 27 mars à Paris. Le Grenelle de l’environnement et ses objectifs d’efficacité énergétique semblent en effet avoir mis ces professions au goût du jour. « Nos entreprises ont leur carte à jouer, en particulier dans les problématiques liées au confort d’été des bâtiments basse consommation », a ainsi précisé Hervé Lamy, directeur technique au SNFPSA.
Devenir partie prenante sur les questions d’environnement est donc l’un des axes principaux de développement du syndicat. Cela passera par plusieurs démarches qui seront déclinées au cours des mois à venir. Tout d’abord, réussir à mieux intégrer les fermetures dans le dispositif des certificats d’économie d’énergie (pour le moment, une seule fiche « installation ou remplacement d’une fermeture isolante » concerne le secteur).
La gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) fait aussi l’objet de réflexions, le SNFPSA privilégiant l’idée de recourir à des filières collectives de recyclage. En ce sens, il conseille aux producteurs d’équipements concernés de passer par la filière « DEEE Pro », gérée par l’organisme Recylum.
Treize fiches de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) concernant des produits utilisés par les professionnels du secteur sont, par ailleurs, en voie de validation.
Mais le Grenelle de l’environnement signifie également, pour les entreprises, un défi technique à relever : « Nous devons nous former », a d’ailleurs rappelé Bruno Blin, président du SNFPSA. Cette évolution des métiers sera également un moyen d’attirer les jeunes vers le store et la fermeture, une autre mission que le syndicat s’est donnée.
Pour ce faire, huit courts films viennent d’être réalisés et sont disponibles sur le site internet de l’union.
Leur but : mettre en valeur la diversité des professions du secteur (entrepreneur, poseur de store, technico-commercial, chef de produit…). Une manière aussi de faire gagner en importance le SNFPSA, qui totalise aujourd’hui 520 entreprises. Un nombre que Bruno Blin aimerait pouvoir doubler d’ici cinq ans.