La Transalpine Lyon-Turin doit être un tout cohérent

A quelques semaines de la présentation en Conseil des ministres du projet de loi d’Orientation des mobilités, le comité pour La Transalpine Lyon-Turin plaide pour une articulation des calendriers de réalisation du tunnel de base et des accès français et une sécurisation du plan de financement de la contribution française.

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Des aménagements au projet initial permettent de diviser par deux la facture des travaux des accès côté français.

C’est par la voix de son délégué général, Stéphane Guggino, que le comité pour la Transalpine Lyon Turin, fédérant les acteurs politiques et économiques mobilisés pour la réalisation de la liaison ferroviaire, est venu à Lyon, vendredi 30 mars, réaffirmer la nécessité de réaliser conjointement au tunnel de base, les travaux d’aménagement des voies d’accès au tunnel côté français. Des travaux que le conseil d’orientation des infrastructures recommande de repousser au-delà de 2038. Et à quelques semaines de la présentation en Conseil des ministres du projet de loi d’Orientation des mobilités, les défenseurs du Lyon-Turin espèrent que le gouvernement ne retiendra pas cet avis. «Le Lyon-Turin doit être un tout cohérent, plaide Stéphane Guggino. Du côté italien, tout est prêt pour engager les travaux aux voies d’accès. Si, côté français, on ne réalise pas ces voies en même temps que le tunnel de base, le report modal ne sera pas massif». L’enjeu: passer la barre des 40 % de marchandises transportées par le rail entre la France et l’Italie contre 8% actuellement.

Sécuriser les financements

Pour cela, la Transalpine pousse pour que le projet de loi sécurise sur le long terme le plan de financement de la contribution française au tunnel de base à hauteur de 200 M€ pendant la durée prévisionnelle du chantier et inscrive les crédits nécessaires à la programmation des accès français. «Le coût prévisionnel des travaux des phases 1 et 2 des accès français, déclarés d’utilité publique en 2013, estimés à 7,7 milliards d’euros peut être divisé par deux en retravaillant le phasage», rappelle le délégué général. Les tunnels sous Belledonne et du Glandon seraient alors abandonnés. Les élus des territoires n’attendent plus que le feu vert du gouvernement.

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