Quel est votre bilan en 2024 ?
Nous avons livré 1 500 lots et enregistré 2 000 réservations. Notre chiffre d'affaires s'est établi à 270 M€, en progression de 15 %. Nous avons atteint ces résultats notamment grâce à l'arrêt de toutes les productions de Pinel dès 2023.
Nous n'avions aucun stock d'invendus. Malgré cela, notre rentabilité s'est fortement dégradée.
Quelles sont vos pistes pour l'améliorer ?
Nous avons levé 34 M€ en 2024, ce qui nous a permis de maintenir une dynamique de développement avec l'ouverture d'agences à Nantes (Loire-Atlantique) et à Montpellier (Hérault).
Nous maillons désormais une grande partie du territoire, y compris des villes moyennes avec un total de neuf agences. Le second levier important est d'accélérer, via notre filiale Version Pierre, la réhabilitation de bâtis à valeur patrimoniale dans les centres anciens.
Une fois transformés en logements, ces programmes sont éligibles aux dispositifs fiscaux Denormandie et Malraux.
Des projets sont en cours à Périgueux (Dordogne) avec la reconversion de la Banque de France en logements et à Mont-de-Marsan (Landes) avec la rénovation de l'hôtel Richelieu.
Quelles sont vos ambitions en termes de production ?
Nous espérons réaliser 20 % de notre activité en réhabilitation, soit 400 lots par an, notamment à Toulouse (Haute-Garonne) où l'adoption du plan de sauvegarde et de mise en valeur dans l'hyper-centre est une bonne nouvelle, malgré ses contraintes, telle l'interdiction de construire des studios ou la limitation des T2 à 30 %. Nous maintenons par ailleurs une activité soutenue en matière d'exploitation de résidences services seniors et étudiantes avec 10 ouvertures par an. Grâce à ce segment, nous tablons en 2025 sur 1 997 lots livrés et une nouvelle hausse de notre chiffre d'affaires autour de 300 M€.