"L'avenir du foot français se joue avec la construction de nouveaux stades"

Le président de la Ligue professionnelle de football (LFP) Frédéric Thiriez a estimé lundi lors de l'officialisation du nom du prochain stade du Mans que la France avait "15 ans de retard à rattraper" en matière d'enceintes sportives si elle voulait organiser l'Euro 2016.

"L'avenir du foot français se joue avec la construction de nouveaux stades", a-t-il commenté lors d'une conférence de presse dans la Sarthe. "On a un retard de 15 ans à rattraper car, actuellement, aucun stade en France n'est en mesure d'accueillir une finale de Ligue des champions".

En 2006, la finale de l'épreuve européenne s'était pourtant disputée au Stade de France, à Saint-Denis.

"Il y a un enjeu derrière, a-t-il poursuivi. Car si la France est candidate à l'organisation de l'Euro 2016, on a intérêt à être équipé".

Selon lui, "13 projets de constructions ou reconstructions de stades", dont l'essentiel dans des clubs actuels de L2, sont actuellement "dans les tuyaux pour un montant de 1,5 milliard d'euros".

"Avec l'avènement du professionnalisme, ce qui se fait au Mans est un exemple, a enfin commenté le président de la LFP. Le +naming+ est un moyen de financement. Il faut associer les financements publics et privés".

La ville du Mans a officialisé lundi que les assurances MMA seraient la première société en France à bénéficier du "naming" pour le prochain stade de la ville qui sera livré en 2009.

© AFP

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