Quel est l’objectif de l’Insa pour ses journées « bâtiment basse énergie » ?
Les obligations réglementaires à court terme pour le bâtiment à basse consommation appellent plusieurs types de réponses, en formation continue. En complément des stages pour 15 à 20 personnes, nous proposons une formation de masse destinée à un public national de 100 à 200 personnes, issues de la maîtrise d’œuvre et de la maîtrise d’ouvrage. Nous nous appuyons notamment sur le réseau des anciens élèves de l’école dont la réputation, en formation initiale, s’appuie sur un partenariat de près de 50 ans avec le Costic (2).
Quel sera le contenu de ces journées ?
Les sessions plénières traiteront notamment de l’étanchéité à l’air, de la conduite d’opérations et des retours d’expériences vécues par différentes catégories d’acteurs. Pour approfondir des thèmes plus spécifiques comme le confort d’été ou les transferts d’humidité, les participants choisiront deux ateliers, parmi huit. Enfin, les études de cas traiteront du tertiaire et du logement neuf et ancien, mais aussi des bâtiments patrimoniaux construits avant 1948, un sujet sur lequel l’Insa participe à une étude nationale en partenariat avec le Cete de l’Est.
Quel bilan dressez-vous des formations conduites depuis deux ans sur la basse consommation ?
A raison de cinq sessions par an en 2007 et 2008, nous avons formé 200 professionnels du Grand Est, dont 40 % d’architectes, les autres se répartissant entre ingénierie et maîtrise d’ouvrage. L’Insa répond ainsi à une politique du conseil régional, qui entend mettre l’Alsace en position de leader dans le domaine du bâtiment à basse consommation. Notre offre va évoluer dans les mois à venir, avec des sessions bloquées sur une semaine, et des stages d’approfondissement de un à trois jours sur des sujets comme l’étanchéité à l’air ou la ventilation. Nous étudions également la question de la duplication dans d’autres régions.
