Infrastructure ferroviaire RFF raccorde la grande vitesse aux territoires de l’Est

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Avec une enveloppe de 150 millions d’euros jusqu’à la mi-2007, l’accompagnement de la Ligne à grande vitesse Est compose le plat principal, au menu des chantiers pilotés par Réseau ferré de France à partir de Strasbourg. De la Champagne-Ardenne à l’Alsace, le mot d’ordre de l’équipe de 13 personnes dirigée par Philippe Laumin se résume en un mot : désenclavement. A partir de la nouvelle gare de Bezannes, dans l’agglomération rémoise, la LGV se raccordera au nord vers Charleville et Sedan, et au sud vers Chalon et Vitry.

En Lorraine, les grands chantiers se succèdent sur l’axe nord-sud : après la livraison de la quatrième voie à Woippy, au nord de Metz, RFF s’attaque à la fluidification du secteur de Pagny-Frouard, au nord de Nancy. En Alsace, le désenclavement ferroviaire passe cette année par la modernisation des lignes Colmar/Metzeral et Strasbourg/Lauterbourg.

Investir dans l’existant. Dans les trois régions couvertes par la direction régionale Est, l’accompagnement de la LGV comprend également la modernisation des infrastructures de 20 gares classiques, en particulier les quais et les galeries.

A côté du désenclavement, la modernisation du réseau classique connaît un coup d’accélérateur : le diagnostic national livré cet été en a démontré l’urgence. « Nous réfléchissons à l’optimisation de l’arbitrage entre modernisation et maintenance, avec les villes et les régions concernées, à partir d’une analyse sur la potentialité du réseau. Pour la seule année 2006, les investissements de modernisation s’élèvent à près de 300 millions d’euros », révèle Philippe Laumin. A Metz, à Strasbourg, à Nancy et à Reims, quatre postes d’aiguillage totalisant 155 millions d’euros symbolisent cette politique.

Philippe Laumin cite également la construction de nouvelles sous-stations électriques et la création d’itinéraires de délestage, dans certains nœuds du réseau, entre l’est de la Moselle et l’ouest de la région strasbourgeoise.

Supervisés par un chef de service, quatre chefs de projets et un contrôleur de gestion, la plupart des investissements régionaux de RFF s’inscrivent dans le mandat confié à l’ingénierie régionale de la SNCF. « Sur des sujets innovants qui mobilisent des partenaires multiples, nous avons ouvert les marchés d’études à d’autres prestataires », nuance Philippe Laumin. Les deux tram-trains alsaciens illustrent le propos, de même que la desserte ferroviaire de l’EuroAirport (1). S’agissant des marchés de travaux, aucun bilan quantitatif ne permet encore de mesurer l’impact de la logique de proximité induite par la montée en puissance de l’échelon interrégional de RFF.

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