Impressions de Batimat (1/4) : « Je ne suis jamais blasé »

Jean-François Lecuyer, à la tête d’une entreprise de charpente couverture dans l’Essonne, a réussi difficilement à se réserver une journée à Batimat. Il repart satisfait avec des nouveautés en matière de façade et de systèmes isolant en toiture.

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Jean-François Lecuyer, directeur d’Astragale, charpente couverture, 18 salariés, à Dourdan (91).

« C’est au moins mon dixième Batimat, et je ne suis jamais blasé. J’ai réussi difficilement à me bloquer une journée pour venir à la Porte de Versailles. Je devais visiter six chantiers aujourd’hui, et demain j’en commence deux ! Mais je ne suis pas déçu d’être venu !  » L’essentiel de la visite s’est déroulé essentiellement dans l’espace gros œuvre. 80 % du CA de l’entreprise Astragale est lié aux chantiers en zinc. « J'étais invité par VM Zinc. Cette année, il y a de belles innovations en façade. C’est un marché en forte croissance que je souhaite développer. J’ai repéré entre autres des cassettes avec des épaisseurs et des colorations différentes permettant des façades en relief. J’ai découvert également des plaques pour bardages (1m de largeur jusqu’à 6 m de longueur). C’est un panneau constitué de deux feuilles de zinc de 0,5mm thermocollées à une couche en polyéthylène.

Pro de la Performance énergétique

Adhérent à la FFB, Jean-François Lecuyer est « un Pro de la Performance énergétique ». « Je suis très soucieux de la qualité des isolants. J’ai rencontré quelques fabricants de panneaux de sous-toiture avec l’objectif de voir des systèmes plus performants où l’isolant est posé en continu, évitant ainsi les ponts thermiques. Chez Simonin, par exemple, j’ai vu des poutres porteuses isolantes qui s’emboîtent, avec une finition intérieure comprise, cela nous permet d’avoir une enveloppe très étanche. De plus en plus, nous essayons de proposer une prestation globale au client. Avec une isolation et une finition intégrée, les panneaux de sous toitures sont des produits intéressants même s’ils restent encore chers.  En arpentant les allées du salon, Jean-François Lecuyer a appris la hausse de la TVA dans le bâtiment. « Cela va entraîner des pertes de chantiers ». Pour l’heure, le carnet de commande est bien garni avec 8 mois de chantiers programmés. Je pense que la conjoncture va être très difficile en 2013. Il va falloir que je me batte en 2012 pour décrocher des marchés. »

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